Les mots de Richard Mil­let avan­cent, dans Déchris­tian­i­sa­tion de la lit­téra­ture, pour y “voir clair” dans les impass­es d’un monde frag­ilisé par ses pro­pres leur­res bor­nant son achem­ine­ment pour le moins déclinant.

« (…) je cherche à voir clair dans un paysage devenu incer­tain, spir­ituelle­ment et cul­turelle­ment naufragé, pour le reste entré dans l’apocalypse politi­co-écologique qui a suivi le slo­gan anti-chris­tique de la « mort de Dieu ». Il s’agit donc de se repér­er, par là de témoign­er, d’en arriv­er par­fois au para­doxe d’une présence lit­téraire, laque­lle a la valeur d’un coup de fusil dans la nuit. J’écris devant l’horreur de la décrois­sance cul­turelle et spir­ituelle qui porte encore le nom de lit­téra­ture, que je rebap­tise post-lit­téra­ture, soit une inver­sion de la valeur lit­téraire, et qui s’avance sous le signe de l’Après : le post­mod­erne, voire le post-post­mod­erne, le con­tem­po­rain par défaut, le présent déi­fié dans le jeune, la tolérance voltairi­enne dans le cool, et la langue dans l’«authenticité » d’une « cul­ture » dev­enue sim­ple valeur hor­i­zon­tale…» 1Con­ver­sion, Romar­ic San­gars, Edi­tions Léo Scheer ; 2018.

Richard Millet, Déchristianisation de la littérature

Richard Mil­let, Déchris­tian­i­sa­tion de la lit­téra­ture, édi­tions Léo Scheer ; jan­vi­er 2018, 228 p.– 16 €

Pos­ture “injus­ti­fi­able”, tenue par Le rire tri­om­phant des per­dants2Le Rire tri­om­phant des per­dants, Cyril Huot, Édi­tions Tin­bad ; 2016., vril­lée à une inflex­i­bil­ité exis­ten­tielle,   à l’exigence intraitable   du   courage,   de   la mar­gin­al­ité, de la soli­tude – au nom d’une voca­tion irré­ductible de la lit­téra­ture à fonder et éclair­er les voies du Lan­gage, à écrire l’Histoire, à en con­solid­er et aug­menter l’édification / les édi­fices par ses ram­i­fi­ca­tions de sève et de sang, rad­i­cales. Orig­inelles. « (…) la lit­téra­ture telle qu’on l’entend est née avec la Bible », rap­pelle Richard Millet.

Pos­ture injus­ti­fi­able dont l’Écrivain vis­cérale­ment ne se départ, guet­teur invétéré   d’une   aurore   pos­si­ble,   habité   par   cette   injonc­tion   de   “mort-sur­vivant” :

Ne perds jamais de vue ce que dessi­nent les ombres dans le soir : ce sont les lueurs de la nou­velle aurore.

Car la mort est entrée sur la scène sociale, depuis que la lit­téra­ture n’y est plus à sa juste hau­teur, avec toute son enver­gure, représen­tée. Cette “petite mort”, l’Écrivain la porte fon­cière­ment, dans la dif­fi­culté d’être inhérente à la mise à mort de la lit­téra­ture, cette façon d’être à elle seule, le Souf­fle entière­ment. À bout, mise au rebut, elle atteint totale­ment, fon­da­men­tale­ment, celui qui la porte pour vivre, vit / se sent vivre de la porter.

Nous vivons dans une lumière d’é­toile morte : tout est fini, la France, son his­toire, sa langue, le monde qu’elle nom­mait. La lit­téra­ture aus­si. Nous ne faisons pas sem­blant d’écrire, voire d’être des écrivains, enreg­is­trant jusqu’au bout le chant de l’é­toile morte, sans être, nous, tout à fait morts.

L’auteur, entre autres, de L’Écrivain Sirieix, Le Dernier Écrivain, Désen­chante­ment de la lit­téra­ture, Argu­ments d’un dés­espoir con­tem­po­rain, Le Sen­ti­ment de la Langue, Fatigue du Sens, part du pos­tu­lat suiv­ant lequel la lit­téra­ture est entrée dans une ago­nie civil­i­sa­tion­nelle et sug­gère que le déclin du lan­gage et de la lit­téra­ture auquel de nos jours nous assis­tons est sans doute lié à la fin du chris­tian­isme. Crise du lan­gage posi­tion­née dans une Ère lit­téraire exerçant son Verbe ailleurs, à un autre niveau, que celui de ce monde-ci « envers lequel nous devons être sans égards, puisqu’il a fait de la crise son mode d’existence par­o­dique : crise finan­cière, socié­tale, morale, poli­tique, cul­turelle, eth­nique, sur fond d’attentats, d’ignorance, d’impolitesse, de men­songe, de fautes de goût, de guerre civile. La crise, me dira-t-on, est le mode d’existence de la lit­téra­ture : sans doute, mais autrement, et à un autre niveau : l’ouverture, la béance, le pos­si­ble, dans le refus de s’en laiss­er con­ter par les rhé­teurs de l’aménagement lan­gagi­er. » Après la « mort de Dieu », « le cré­pus­cule des idol­es », la « post-lit­téra­ture » signe le moment d’un cré­pus­cule. La déchris­tian­i­sa­tion de l’Occident, inter­roge Richard Mil­let, n’a‑t-elle pas fini d’éteindre, après la genèse biblique, les pans de cette his­toire du roman déjà abimés par les inves­ti­ga­tions de la psy­ch­analyse, par les géno­cides et la toute-puis­sance de l’image ?

Dans Désen­chante­ment de la lit­téra­ture, en 2006, Richard Mil­let s’interrogeait sur la dif­fi­culté d’être d’un écrivain exigeant dans un monde (ce « monde-ci ») qui occulte, voire refuse, de plus en plus la lit­téra­ture. En 2010, sa réflex­ion se focal­i­sait sur L’enfer du roman vécu dans la post-lit­téra­ture, à savoir une pré­dom­i­nance du genre romanesque, dévoyé, sans style et fab­ri­cant ses intrigues autour de sujets stéréo­typés. Un for­matage insti­tu­tion­nel, et insti­tué, de la lit­téra­ture telle que l’on ne l’entend pas. Dans Déchris­tian­i­sa­tion de la lit­téra­ture, l’Ecrivain, par ailleurs rédac­teur en chef de La Revue lit­téraire depuis 2015, con­state que la post-lit­téra­ture est un des signes de la fin de quelque chose et tente d’imaginer l’après : y a‑t-il quelque chose après la lit­téra­ture ? Cet essai nous inter­roge sur la pos­ture à adopter face à cet aban­don de la lit­téra­ture : faut-il dés­espér­er, alors qu’il reste « des gens capa­bles de lire et d’écrire » ? En out­re, des auteurs tutélaires tels que Homère, Pas­cal, Dos­toïevs­ki, Bataille (lequel se voulait sans égards vis-à-vis de ce « monde-ci »), Duras ne sont-ils pas ces vrais con­tem­po­rains plus vivants que la plu­part des écrivains actuels, « déjà dépassés avant d’avoir vécu » ?

Qu’est-ce que l’Après ? Après quoi ? Après moi le déluge ? Qualis artifex pereo ? Il y a eu une pre­mière lit­téra­ture de l’Après : la poésie après Auschwitz ‑de l’ordure, selon Adorno ; et le roman, impos­si­ble et néan­moins bien là, Bataille, camus, Beck­ett, le Nou­veau Roman, et aus­si la belle généra­tion poé­tique née dans les années 30… On ne met­tra pas sur le même plan l’événement absolu qu’est Auschwitz et la coupure civil­i­sa­tion­nelle que représente la mise à mort de la langue par « Mai 68 », via l’enseignement. Pour­tant, dans le renon­ce­ment au par­a­digme lit­téraire, à l’histoire de la langue et à son sen­ti­ment esthé­tique et religieux, il y a plus qu’un fos­sé généra­tionnel : une sorte de damna­tion volon­taire, qui fait de l’Après une actu­al­i­sa­tion de la Chute, à tout le moins du ver­tige devant le gouf­fre au-dessus duquel beau­coup voudraient plan­er, tan­dis que les vrais écrivains s’efforcent de bondir par-dessus le temps. 

Chute de la lit­téra­ture orchestrée par un niv­elle­ment cul­turel qui revoit la lit­téra­ture “à la baisse”, la perte d’une “plus-val­ue” lit­téraire due à la pos­si­bil­ité con­tem­po­raine de pub­li­er à tout-va ce qui ne ressort pas juste­ment à la lit­téra­ture (le pack­ag­ing con­sen­suel inter­na­tion­al mar­qué du sceau de l’insipide), une pop­u­lar­i­sa­tion de la scène lit­téraire où les impos­teurs parais­sent sans doute et pérorent plus nom­breux dans le goût d’un pub­lic en attente de séduc­tions arti­fi­cielles (ndla)… Dans cet essai, la posi­tion de Richard Mil­let ne s’assoit ni dans le con­fort­able, ni dans le con­sen­sus, ni dans le com­pro­mis, ce qui explique en par­tie les réac­tions par­fois hos­tiles à sa réflex­ion, l’accueil de ses livres par le silence unanime de la pen­sée insti­tuée, offi­cielle, menée par les zélotes du pou­voir culturel.

Com­ment ne pas être emporté par la Chute qui nous entraîne vers le cré­pus­cule, comme elle entraîne l’extinction de la lit­téra­ture ? Des résis­tances ne pour­ront-elles pas allumer de nou­veau le ciel, via de vraies voix d’outre-tombe, et redonner pro­fondeur à l’horizon ? En d’autres ter­mes, la lit­téra­ture refera-t-elle sens, libérée de ses imposteurs ?

Mais, peut-être plus cru­ciale­ment, « Quelle peut être la des­tinée de l’art dans une civil­i­sa­tion qui repose sur le men­songe ? ». Cette ques­tion, Wal­ter Ben­jamin la posait déjà au début du 20e siè­cle — « son sui­cide », note Richard Mil­let, « donne en par­tie la réponse ». Com­ment con­tin­uer d’a­vancer à con­tre-courant ? Tout en ne se lais­sant pas déporter par la folie ou emporter par le sui­cide ? Com­ment vivre dans l’ag­o­nie ‑ou ce qui est peut-être déjà la mort- lit­téraire lorsqu’écrire s’exé­cute comme respiration ?

En écrivant cette « espèce de jour­nal » sans doute Richard Mil­let résiste-t-il     déjà, se posi­tionne dans la marge des pages, con­tre. Écrire, de plus, écrire dans l’é­clat du frag­men­taire, met à dis­tance un présent tyran­nique escorté de son arse­nal de leur­res et tartufferies. Écrire, exu­toire, issue de sec­ours per­me­t­tant de sor­tir du marché de dupes. Aller dans la fraîcheur de la répéti­tion, par le ressasse­ment, au plus obscur de ce qu’il reste à con­naître, à l’en­con­tre des mar­ques de l’époque légiférante, loin du bruit assour­dis­sant de ce qui, corps et esprit creux, s’agite sans agir, dis­sone sans réso­nances. En ter­mes hölder­liens nous pour­rions dire que l’Écrivain n’habite plus un monde dont la demeure du lan­gage est dev­enue vide (Richard Mil­let évoque une « mai­son aban­don­née »), s’est vidée au prof­it du diver­tisse­ment inter­ac­t­if, « images, jeux vidéo, formes nar­ra­tives brèves comme les hakaï nar­cis­siques de Tweet­er, et tout ce qui relève de la fruition échangiste du présent. » Nous sommes entourés par une société du Spec­ta­cle3La Société du Spec­ta­cle, Guy Debord (1967)., « som­més d’adorer le veau d’or le diver­tisse­ment général. » Guy Debord décrivait en 1967 l’emprise du cap­i­tal­isme sur le monde à tra­vers la marchan­dise ; Richard Mil­let mon­tre com­ment via sa déchris­tian­i­sa­tion la lit­téra­ture a per­du sa valeur, sa rai­son d’être, au prof­it du Spec­ta­cle nous dis­tribuant (et nous con­di­tion­nant dans) ses accu­mu­la­tions d’images vidées de tran­scen­dance, détournées de l’Inventivité. Ce qui ne sig­ni­fie guère que l’Écrivain s’en remet à la nos­tal­gie, son regard et le ressasse­ment de la nota­tion n’ex­erçant pas de retour, de détour rétro­grade ; la nos­tal­gie con­sti­tu­ant comme les sim­u­lacres socié­taux une illu­sion d’op­tique. Com­ment dès lors relie-t-il sa vie extérieure avec la quête de l’ab­solu pour­suiv­ie par l’écri­t­ure ? Quête, soit, par essence vouée à l’échec ain­si que l’a souligné Blan­chot, mais l’ex­pres­sion du néant, ou du non-sens absolu, la mon­tée aux enfers expéri­men­tée par l’écrivain, exalte une ambiguïté inscrite dans la parole lit­téraire. Expéri­men­tant une activ­ité « injus­ti­fi­able », l’écrivain ne cesse d’ « aug­menter le crédit de l’hu­man­ité […] il donne à l’art des espérances et des richess­es nou­velles […] il trans­forme en forces de con­so­la­tion les ordres dés­espérés qu’il reçoit ; il sauve avec le néant. » 4Faux pas, Mau­rice Blan­chot (1943).

Richard Mil­let par cet essai sur la Déchris­tian­i­sa­tion de la lit­téra­ture ne la sauve-t-il pas en la sor­tant des oubli­ettes et en la resti­tu­ant dans ses splen­deurs, ses aléas, ses droits ? Dans ses fonde­ments judéo-gré­co-latin, éclairant la con­comi­tance de la fin de la lit­téra­ture et de la déchris­tian­i­sa­tion de l’Occident. Ces con­sid­éra­tions actuelles intem­pes­tives motivent une « Espérance », indu­bitable­ment, “révélée” ici par l’écriture fragmentaire.

D’outre-tombe, et ad aeter­nam, ‑au-delà d’une civil­i­sa­tion morte de sa lit­téra­ture morte- de vrais auteurs comme l’Écrivain con­tin­ueront d’écrire, sans se taire. Ayant recueil­li seuls, dans leur paume, « l’écho de l’origine des langues », pas­sant par leurs lecteurs éter­nels la fron­tière du temps.

 

image_pdfimage_print
mm

Murielle Compère-Demarcy

‣Je marche— poème marché/compté à lire à voix haute et dédié à Jacques DARRAS, éd. Encres Vives, 2014 ‣L’Eau-Vive des falais­es, éd. Encres Vives, 2014 ‣Coupure d’élec­tric­ité, éd. du Port d’At­tache, 2015 ‣La Falaise effritée du Dire, éd. du Petit Véhicule, Cahi­er d’art et de lit­téra­tures n°78 Chien­dents, 2015 ‣Trash fragilité (faux soleils & drones d’ex­is­tence), éd. du Cit­ron Gare, 2015 ‣Un cri dans le ciel, éd. La Porte, 2015 ‣Je Tu mon AlterÉ­goïste, éd. de l’Ecole Poly­tech­nique, Paris, 5e, 2016 ‣Sig­naux d’ex­is­tence suivi de La Petite Fille et la Pluie, éd. du Petit Véhicule, coll. de La Galerie de l’Or du Temps ; 2016 ‣Co-écri­t­ure du Chien­dents n°109 Il n’y a pas d’écri­t­ure heureuse, avec le poète-essay­iste Alain MARC, éd. du Petit Véhicule ; 2016 ‣Le Poème en marche suivi par Le Poème en résis­tance, éd. du Port d’Attache ; 2016 ‣Dans la course, hors cir­cuit, éd. Tar­mac, coll. Car­nets de Route ; 2017 ; réédi­tion aug­men­tée en 2018 ‣ Poème-Passe­port pour l’Exil, avec le poète et pho­tographe (“Poé­togra­phie”) Khaled YOUSSEF éd. Corps Puce, coll. Lib­erté sur Parole ; mai 2017 ‣ Nantes-Napoli, français-ital­iano tra­duc­tions de Nun­zia Amoroso, éd. du Petit Véhicule, Cahi­er d’art et de lit­téra­tures n°121, vol.2, Chien­dents, 2017 ‣ … dans la danse de Hurle-Lyre & de Hurlevent…, éd. Encres Vives, coll. Encres Blanch­es n°718, mai 2018 ‣ L’Oiseau invis­i­ble du Temps, éd. Hen­ry, coll. La Main aux poètes ; octo­bre 2018 ‣ Ate­lier Cau­da, clap ! et Illus­tra­tions in Pein­dre de Jacques Cau­da, éd. Tar­mac ; novem­bre 2018 [Trilo­gie Jacques Cau­da : LA TE LI ER et LES BERTHES, Z4 Edi­tions + PEINDRE, éd. Tar­mac] ‣ Alchimiste du soleil pul­vérisé, poème à Antonin Artaud, Z4 édi­teur, coll. « La diag­o­nale de l’écrivain » ; jan­vi­er 2019 ‣ Fenêtre ouverte sur la poésie de Luc Vidal, éd. du Petit Véhicule, coll « La Galerie de l’Or du Temps » ; 2019 ‣ Dans les Lan­des de Hurle-lyre, Z4 Edi­tions ; 2019 ‣ L’écorce rouge suivi de Prière pour Notre-Dame de Paris et de Hurlement, Z4 Edi­tions, coll. « Les 4 saisons » ; févri­er 2020 ‣ Voy­age Grand-Tour­nesol, Murielle Com­père-Demar­cy (MCDem.) / Khaled Youssef, avec la par­tic­i­pa­tion de Basia Miller, Pré­face de Chiara De Luca, éd. Z4 édi­tions ; sep­tem­bre 2020 Pub­li­ca­tions en revues : Nunc, Les Cahiers de Tin­bad, Cahiers inter­na­tionaux lit­téraires Phoenix, FPM-Fes­ti­val Per­ma­nent des Mots, Poésie/première, Ver­so, Décharge, Tra­ver­sées, Trac­tion-Bra­bant, La Passe, Mille et Un poètes (avec « Lignes d’écriture » des édi­tions Corps Puce), Nou­veaux Dél­its, Microbes, Comme en poésie, Poésie/Seine, Cabaret, Revue Con­cer­to pour marées et silence, Revue Méninge, … ; sur espaces numériques Pos­si­bles revue men­su­elle de poésie en ligne dirigée par Pierre Per­rin (n°36, n°44, n°47), Recours au poème, Terre à ciel, lelitteraire.com, Sitaudis.fr, Lev­ure lit­téraire, Le Cap­i­tal des Mots, Poésie en lib­erté, Ce qui reste, poe­siemusik, … Antholo­gies : “Sans abri”, éd. Janus, 2016 ; “Au Fes­ti­val de Con­cèze”, éd. Comme en Poésie, 2017 ; Poésie en lib­erté (antholo­gie numérique pro­gres­sive) en 2017 et 2018 ; “Tis­serands du monde”, Mai­son de la Poésie du Velay-Forez, 2018 ; citée dans Poésie et chan­son, stop aux a pri­ori ! de Matthias Vin­cenot, aux édi­tions For­tu­na (2017), … Rédac­trice à La Cause Lit­téraire, écrit des notes de lec­ture pour La Revue Lit­téraire (éd. Léo Scheer), Les Cahiers de Tin­bad, Tra­ver­sées, les Cahiers inter­na­tionaux de créa­tion lit­téraire Phoenix, Revues en ligne Poez­ibao, Recours au Poème en tant que con­tributrice régulière, Ter­res de femmes, Terre à ciel, Sitaudis.fr, Tex­ture, Zone Cri­tique, Lev­ure Lit­téraire, … Lec­tures publiques : Mai­son de la Poésie à Amiens ; Marché de la Poésie, Paris,6e ; Salon de la Revue (Hall des Blancs-Man­teaux dans le Marais, Paris 4e) ; dans le cadre des Mardis lit­téraires de Jean-Lou Guérin, Place Saint-Sulpice (Paris, 6e) ; Fes­ti­val 0 + 0 de la Butte-aux-Cailles, Paris 4e ; #Melt­ing Poètes à la Galerie de l’Entrepôt (Paris, 14e) ; auteure invitée aux Fes­ti­val de Mont­meyan (Haut-Var) [août 2016 + août 2018] ; au Fes­ti­val Le Mitan du Chemin à Camp-la-Source en avril 2017 /[Région PACA] ; au Fes­ti­val DécOU­VRIR-Con­cèze (Cor­rèze) en août 2018 ; poète invitée à L’Agora, Paris 14e pour une Lec­ture musi­cale & poé­tique – Soirée André Prod­homme (poète) & Alain Chapelain (musi­cien-poète), … Invitée du “Mer­cre­di du poète” ani­mé par Bernard Fournier, le 28 févri­er 2018, au François Cop­pée — 1, Bd de Mont­par­nasse, Paris 6e- présen­tée par Jacques Dar­ras. Lue par le comé­di­en Jacques Bon­naf­fé le 24.01.2017 sur France Cul­ture : https://www.franceculture.fr/emissions/jacques-bonnaffe-lit-la-poesie/courriers-papillons-24-jour-deux-poemes-de-front Son blog “Poésie en relec­tures” est ici : http://www.mcdem.simplesite.com

Notes[+]