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L’un des problèmes que rencontrent les auteurs, dès lors qu’ils ont été publiés, c’est la vie de leurs livres au long cours. En effet, trop souvent ils ne sont pas réédités dès que le tirage est épuisé, les aléas de la vie éditoriale font qu’ils deviennent introuvables : difficultés économiques des éditeurs, disparition pure et simple de certains… Il ne reste plus alors, avec un peu de chance, que les libraires d’occasion qui peuvent satisfaire la curiosité du lecteur potentiel. C’est à cette situation frustrante que La Rumeur Libre entend apporter une solution en rééditant des œuvres de qualité : après Patrick Laupin, c’est au tour de Roger Dextre. Les deux tomes de ses Œuvres poétiques regroupent La Terre est à personne (Seghers, 1985) et De la page et de l’oubli (Seghers, 1989), édition augmentée de deux inédits Histoires ? et Quartiers pour le premier et Chants d’Ariane et de Thésée suivi de Voici venir (Comp’Act, 1986), Livres perdus (Comp’Act, 1999) dans une édition revue et corrigée pour l’occasion et de quatre inédits, Courtisanes, saints et animaux, L’Ancien récit, Devant quel fleuve et La Valse à l’envers… pour le second. C’est donc un ensemble significatif de l’œuvre poétique de Roger Dextre qui est à la disposition du lecteur curieux.
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Ce ne sont pas des Œuvres Poétiques Complètes au sens scientifique du terme, pour deux raisons au moins : la première c’est que l’on ne retrouve pas dans ces deux tomes, par exemple, La Ponctuation des jours, publié en 1971 chez Pierre Jean Oswald, la seconde c’est que Roger Dextre continue à écrire et à publier, deux livres viennent de paraître, Entendements et autres poèmes (La Rumeur Libre, 2012) et L’Obscur soudain (La Passe du vent, 2014). Qui seront examinés dans le cadre de cet essai.
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L’épaisseur du monde sensible traverse les poèmes du Monde est à personne qui tentent de capter l’instant qui passe. De ce contraste, naît une étrange obscurité du sens qui résiste. Finalement, ce qu’essaie de prendre Roger Dextre , au piège de ses poèmes, c’est cette faillite du réel et de l’activité des hommes “au travers d’une phrase comme donnée”, car il y a un mystère ou quelque chose d’obscur dans la vie de l’homme. La célébration du monde ne va pas sans la conscience du manque qui caractérise l’homme et sa place dans l’univers : “Tout cela, / tout vit, tout / vivra, redisant / le même mot / taisant, / taisant la seule haute / clarté…” Tout Roger Dextre est là, dans cette opposition entre le désir de vivre (et d’écrire) et le silence. La poésie serait alors cet “incroyable questionnement” ou “Le chant des sons, / parole ajournée d’être jamais / personne du langage”…Dans son poème La Pivoine, on peut lire le tragique de l’existence puisque la mort est inéluctable dans ce qu’il désigne comme “l’erreur de la vie”. Il y a chez Dextre un côté noir qui prend en compte la violence de la vie (en société) avec ses erreurs, ses blessures, la peur et la mort, mais une vie qui n’existe que dans la beauté de la nature (“Les routes qui vont / pourpres / dans les fougères, les ronces, / et longent l’eau glaciale des ruisseaux, / tournant entre les pierres”. ) Mais nulle complaisance, nul jeu gratuit dans ce qui n’est qu’un constat servi par un mélange de vers assez longs (de l’heptasyllabe à l’alexandrin en passant par le décasyllabe) et de vers réduits à un mot qui est ainsi mis en valeur. Le lecteur a l’impression de suivre une conversation à mezzo voice, d’assister à un long monologue. Roger Dextre n’arrête pas de célébrer le monde naturel tout en dénonçant le mal vivre. Cette dualité s’inscrit dans un contexte philosophique qui n’ignore pas Marx : “Elle [l’angoisse] est souterraine, / disait Marx, / l’ardeur de taupe des travailleurs”. La poésie de Roger Dextre ne fait qu’explorer cette contradiction, la disséquer en tous sens. Mieux, elle est la condition, cette contradiction, de l’émergence du poème qui, alors, dit les choses les plus humbles, cette contradiction entre “l’heure de pure présence” et “son écrasement dans les journées / sous le poids / des patiences incertaines”. Mais Roger Dextre ne s’abandonne pas pour autant au vain désespoir, il sait relever la dignité des travailleurs (oserait-on aujourd’hui encore parler de classe ouvrière ?), leur révolte : “parmi ces bâtiments, dirait-on, / rien n’appartient à personne, / la terre entière à nouveau / se fait petite et libre”. Dextre prête sa voix à ces êtres de peu qu’il a côtoyés : dans sa vie, son enfance (ses parents maintes fois évoqués) ou dans l’exercice des professions qui ont été les siennes, le poète a été en contact avec les laissés pour compte de la vie : “l’écoute, contre l’espace immense, / des sonorités / uniques d’un langage”. Mais aussi : “l’irruption dans l’amour instantanée”… Etc !
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Plus tard, dans De la page et de l’oubli, c’est toujours la même célébration d’un monde qui est sur le point de basculer dans le vide. C’est la présence au monde qu’interroge Roger Dextre. Car comment comprendre cette lettre à la mère : “Très chère mère, / je voudrais du linge propre, / et dormir, être / près de vous autres.” Roger Dextre est à la poursuite qui ne finit jamais du sens de la vie. C’est le même être que dans La terre n’est à personne qui traverse ce nouveau livre, avec les mêmes questions sur la vie, sur le pouvoir du poème, sur l’histoire, sur le sens du travail dans cette société…
Mais le silence, le mutisme ne sont jamais bien loin de cet effort : “l’endroit désert du langage” est toujours présent, “… vent / dans le passage duquel / il reste (peut-être) à extraire la nuit de la peur et / de ses récits compulsifs et ruineux”. Le poème est l’outil qui permet de dire “le monde qui se dégage du chaos des sons”. Si le mutisme est omniprésent, “il ne reste que les voix, la rivière, la rumeur”. C’est ce presque rien que dit le poème dans sa quête incessante, y compris dans le monde, dans ce rare moment où le désir de possession de l’univers éclate (“où le sol est à nous”). Il y a dans tout cela une sorte de volonté mystique (sans dieux). Mais ce n’est pas oublier l’horreur économique : “Ce qui use / est l’esclavage des hommes / la révolte rend douloureuse / toute vision…” ou “la langue de bois parle / traîtreusement de parler / la langue des maîtres”. Le poème cherche à parler cette autre langue, celle où l’homme est sujet du monde, mieux il en est l’acteur, il recherche cet instant fugace où tout s’efface (la peine, le manque, la révolte) pour que ne reste qu’un fugitif accord avec le monde, “le soulagement du silence”.
Les deux suites inédites (Histoires ? et Quartiers) sont respectivement composées de trois proses poétiques pour la première et de dix poèmes ‑versets et vers d’inégales longueurs- pour la seconde. Dans Histoire ? Roger Dextre relate des expériences existentielles qui remettent en cause l’absence de distance entre les paroles dites et l’évidence du monde pour retrouver un nouvel ordonnancement dont le point d’interrogation du titre montre la fragilité. Dans Quartiers, Roger Dextre décrit le paysage qui lui est familier (Lyon, le confluent du Rhône et de la Saône…). Mais cette description n’est pas neutre, elle est comme hallucinée, comme si la vie était le lieu d’une présence au monde qui n’en finit pas de se chercher (le souvenir des canuts qui travaillaient seize heures par jour y est peut-être pour quelque chose…). Ainsi, la tonalité d’ensemble de ce premier tome est-elle protégée…
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Chants d’Ariane et de Thésée qui ouvre le tome II des Œuvres Poétiques est un dialogue entre Thésée, le roi mythique d’Athènes, et Ariane, son épouse qui l’aida à s’échapper du labyrinthe… Thésée, sous la plume de Roger Dextre affirme : “Je t’ai suivie, / vraiment suivie, non trahie”. Le poète semble se placer dans la tradition de la version où Thésée est obligé d’abandonner Ariane à son sort sur l’île de Naxos. Le dialogue devient un chant de regret, un lamento funèbre. On a l’impression à lire Dextre d’entendre Ariane déplorer le départ de Thésée et dire sa peine. Thésée lui répond et se donne alors à lire l’amour déchiré. C’est une œuvre atypique dans les écrits de Dextre encore qu’on y retrouve la volonté de ne pas s’arrêter aux apparences.
Voici venir est une suite de quatorze poèmes versifiés mais non rimés. C’est un texte intime : le JE qui écrit s’adresse à un TU non identifié… C’est un chant d’amour qui toujours recommence, écrit dans une langue torturée qui hésite ou trébuche (enjambements, mots séparés arbitrairement en fin de vers, chaos linguistique…), le lecteur se dit que Roger Dextre entend faire rendre gorge à la langue commune…
Livres perdus, divisé en treize sections, offre un aspect hétérogène car s’y mêlent ou s’y succèdent des formes et des thèmes différents. Qu’est-ce qui unit ces approches diverses ? Sans doute l’origine de la réflexion poétique de Dextre, c’est-à-dire l’expérience. Il y a un aspect phénoménologique dans l’écriture de Roger Dextre dans la mesure où la phénoménologie se définit comme l’étude d’un phénomène centrée sur l’analyse de l’expérience vécue par un sujet. L’expérience vécue ici est celle de Dextre même si parfois (comme dans La Désolation), le lecteur peut s’interroger sur l’identité de ce JE qui parle dans les poèmes : l’auteur ? une femme ? Roger Dextre n’écrit-il pas : “Ne finissant pas mes phrases, lasse, j’aime entrer dans la pénombre du bain où je me trouve belle dans un désir intérieur que personne n’étreint…” On ne sait car ce qui s’écrit alors, c’est une trahison, un abandon dont ne se remet pas le narrateur. Tout cela ne va pas sans une certaine obscurité que le lecteur n’arrive pas à percer. La disposition en fragments séparés les uns des autres par quelques astérisques, l’inclusion de citations (signalées par des guillemets) n’aident pas le lecteur à s’y retrouver ; mais quelque chose de prenant émane de ces pages. On se souvient alors que Roger Dextre a lu le philosophe Henri Maldiney qui fut l’un des représentants de la phénoménologie en France et que ce dernier élabora quelques concepts comme la traspassabilité ou la transpossibilité qui intéressèrent les psychothérapeutes. Roger Dextre travailla un moment avec des adultes handicapés, il anime encore aujourd’hui des ateliers d’écriture avec des infirmes moteurs et cérébraux. On a là comme une constellation de faits qui peuvent expliquer la poésie de Dextre. N’étant pas philosophe, étant incompétent en phénoménologie, je me garderai bien de me livrer à une étude sur la place de ce savoir (ou de cette méthode d’appréhension du réel) dans la poésie de Roger Dextre, une étude qui reste indispensable me semble-t-il… Le lecteur versé dans cette discipline saura lire sans doute précisément les livres de Roger Dextre tandis que le lecteur ignorant comme je le suis, même s’il reste à la surface des choses, sera sensible à la démarche du poète tant ses aperçus semblent universels. Mais ces mêmes lecteurs remarqueront aussi que Marx n’est pas absent du poème de Dextre, ainsi cette citation : “Toute une série de générations dont chacune se hisse sur les épaules de la précédente… En face d’une nature-histoire et d’une histoire naturelle”.
Mais l’écriture de Roger Dextre ne se réduit pas à cette approche philosophique. Il faut encore relever la place de la peinture et des peintres dans le poème : “On dirait que Cézanne, par exemple, a peint contre ces mots, contre le «grappin» que la langue peut mettre, pour le tuer, sur ce vivre tranquille”. Cézanne n’est pas le seul peintre à être convoqué, on peut encore citer l’anonyme (collectif ?) de la grotte de Pech-Merle, les peintres de l’École de Fontainebleau, Carpaccio (dans la suite inédite Courtisanes, saints et animaux), les mosaïques de Ravenne, Brueghel… Les autres expressions artistiques ne sont pas ignorées : la musique (avec Monteverdi, Berlioz, Schubert…), la poésie ( “Alcools. Cou coupé.” peut se lire comme une référence à Apollinaire, André Breton est nommé…). On le voit, la poésie de Roger Dextre est érudite, complexe : elle résiste à la lecture.
Les inédits explorent des expériences de vie sans que l’on sache si elles relèvent de la réalité ou de la fiction car “le geste est à la fois la réalité et son désaveu”. Mais toutes parlent au lecteur, principalement Devant quel fleuve par son aspect universel que tous partagent…
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De l’aveu même de l’auteur, le titre de ce recueil est polysémique : le mot entendement désignant aussi bien cette activité de l’intellect qu’est la compréhension ou le jugement que cette activité de l’ouïe qu’est la perception auditive, cette seconde acception ayant tendance à se perdre ou à se localiser régionalement. L’intérêt du livre réside bien sûr dans cette deuxième signification : il y aurait ainsi des mots qui ne veulent rien dire. Ce qui renvoie bien évidemment à ces sons qu’on entend mais auxquels on ne peut attribuer clairement un sens. Roger Dextre, dans les poèmes de ce recueil publié fin 2012, interroge le réel et les sensations qu’il provoque mais aussi le langage ou, du moins, cette partie (faite de mots, d’expressions et de sentences) qu’un usage illimité à rendu transparente. Roger Dextre va s’employer à retrouver un sens solide à ces fragments du langage, un sens qui autorise à nouveau leur utilisation. Aussi n’est-il pas étonnant que dans un texte comme À travers se mêlent proses réflexives voire philosophiques (Husserl…) qui interrogent le langage et le vers qui renvoient à des sensations ou à des expériences. Comment sort de cette poésie celui qui la lit ? Les 14 poèmes de Stations sont comme le Chemin de croix du poète qui veut retrouver le sens du réel, dès lors qu’il entend prendre voix : “Frênes, chênes, noisetiers dès que / se déclare la pluie, les sols échauffés / dégagent leurs fumées de sorcières” ou encore “Corps et paroles s’arrêtent dans la violence / d’une adhésion au monde noir”. Le monde est-il noir ? L’explication est-elle simple, comme le dit Dextre ? Le lecteur sort sans réponse de sa lecture. Sans voix.
Au printemps 2014, paraît L’Obscur soudain dans la collection Poésie de La Passe du vent. Les poèmes de Roger Dextre sont suivis d’une conversation avec Thierry Renard. L’auteur dit de L’Obscur soudain qu’il n’est pas vraiment un recueil : “Il réunit des poèmes en apparence hétérogènes et des moments d’écriture éloignés les uns des autres…”, c’est-à-dire de 1991 à 2013. À une question que lui pose Thierry Renard sur la distinction qu’il fait entre poésie et philosophie, Roger Dextre répond en se référant à Henri Maldiney : “Son approche […] de la poésie m’a sauvé […] d’une sorte de désespoir et de la vacuité éprouvée face à des recherches formelles ou simplement trop littéraires qui n’atteignaient pas l’expérience du sentir ou qui la réduisaient à une variable subjective”. Les poèmes de L’Obscur soudain sont illustrés parfaitement par ces deux remarques. Comme ils le sont également par d’autres passages de cette conversation. Ainsi si certains poèmes de ce livre traduisent la fascination de la mort éprouvée par Roger Dextre, ils font penser par ailleurs à ces mots : “Par la mort, il nous arrive ainsi de rencontrer l’obscur soudain, une déchirure, une incompréhension dont nous ne souhaitons pas la fin et avec lesquelles, au travers desquelles, nous pouvons infiniment nous entretenir”. Je pense en particulier à Les marches du théâtre, à Granit et surtout à ce magnifique texte intitulé Les usines de la Soie : à pleurer, de rage !
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La poésie est cette parole qui ne se réduit pas à un simple échange. Roger Dextre rappelle aussi, par son œuvre exigeante, que la poésie est une activité sérieuse, qu’il faut, en quelque sorte, y laisser sa peau. Car regarder le monde et l’écouter n’autorisent aucune erreur si l’on veut ensuite prendre la parole. Quand on sait ce que parler veut dire…
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- La proie des yeux de Joël-Claude Meffre - 27 novembre 2013
- Bestiaire minuscule de Jean-Claude Tardif - 19 novembre 2013
- Après le tremblement, de Jean Portante - 18 novembre 2013
- Aragon parle de Paul Eluard - 10 novembre 2013
- Facéties de Pierre Puttemans - 4 novembre 2013
- La tête dans un coquillage de Patrick Pérez-Sécheret - 26 octobre 2013
- À vol d’oiseaux, de Jacques Moulin - 22 octobre 2013
- Vaguedivague de Pablo Néruda - 16 octobre 2013
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- La chemise de Pétrarque de Mathieu Bénézet - 12 août 2013
- NGC 224 de Ito Naga - 6 août 2013
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- Les Sonnets de Shakespeare traduits par Darras - 30 juin 2013
- Séjour, là, de JL Massot - 7 juin 2013
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