“Une vague noire qui aspire tout, recouvre tout” – c’est le retour, comme un refrain tragique, au pays d’Hokusaï, de la vague qui submergea un pays et son âme, en mars 2011 – le tsunami de Fukushima. Comment oublier l’ampleur du séisme, la vague destructrice, et l’explosion des réacteurs atomiques de la ville ? Voici, heure par heure, vécu de l’intérieur, le journal du poète Ryôichi Wagô -oeuvre qui a eu un très grand retentissement immédiat dans tout le Japon, et au-delà..
Mais comment parler d’un tel désastre, pendant même qu’il se produit ? Du 16 mars au 25 mai 2011 – six jours après l’explosion — l’auteur, enfermé chez lui, par crainte des radiations, décide (afin de rester auprès de ses parents) de ne pas quitter sa ville natale, ainsi qu’ont dû le faire ses compatriotes évacués. Il communique avec le monde par le biais de Twitter, qu’il n’avait jamais vraiment apprécié jusque là :
Je veux confier à quelqu’un ce sentiment de désespoir particulier dont l’espèce humaine n’avait encore jamais fait l’expérience. L’unique chose à laquelle j’ai envie de me consacrer est écrire. Je veux laisser un témoignage de ces moments où j’ai cotoyé la mort et la destruction.
A sa grande surprise, son entreprise lui attire immédiatement un grand nombre de “followers”, qui l’encouragent à poursuivre – un véritable dialogue s’instaure, et ce faisant, l’aide à survivre à la sidération qui suit l’apocalypse, au dénuement dans lequel vous abandonne la disparition du sens, vous laissant, écrit-il, envahi par la colère, l’amertume et le désespoir.
C’est pendant que je rassemblais les bouts de vaisselle épars que j’ai eu l’idée d’écrire ainsi mes pensées par tweets. Pendant deux heures, j’ai tweeté environ 40 messages.
Cette façon de “recoller les morceaux” du réel anéanti est à l’origine d’une oeuvre originale, témoignage sur le vif de l’indicible (qui m’a fait repenser à la position inverse du philosophe Adorno après les camps d’Auschwitz). C’est aussi une réflexion philosophique et poétique, par fragments, sur les liens entre terre natale, langue et culture :
Pour moi, le pays natal est un crépuscule… ai-je écrit hier. En lisant tous vos messages, j’ai ressenti avec force que le pays natal se trouvait peut-être à l’intérieur même de notre langue commune, le japonais.
Ryôichi Wagô, Jets de poèmes, dans le vif
de Fukushima, Po&psy, avril 2016, 300
pages, 25 euros.
D’abord simples questions ou informations — comme un bulletin météo du désastre, que retracent en parallèle les introductions factuelles ouvrant chaque nouveau jour à la façon d’une tête de chapitre — ces courts textes, limités dans l’original aux 140 signes autorisés par le média (et dont l’éditeur nous offre quelques pages dans la graphie japonaise) sont lancés “comme une bouteille à la mer”. Puis, par la magie des mots, ils s’étoffent peu à peu, devenant chant funèbre et d’espoir : le lecteur est plongé dans le maelström d’angoisses qui taraude le poète. Il peut aussi suivre le cheminement créatif transformant peu à peu ces “brèves”, d’où naissent des formes proches des haïkus, inaugurant une forme poétique originale et singulière, dont Ryôichi Wagô dit :
(…) je veux inscrire mes“prières” dans les mots de “notre langue”. Je veux écrire l’espoir, lui donner une forme palpable.
Dans cette structure en gestation (dont les diverses typographies et la mise en page nous restituent le plus exactement possible leur forme originelle) reviennent des refrains incantatoires, évoquant “le brâme des daims“irépétant avec une force hallucinatoire qu’ ”il n’est pas de nuit sans aube” … Lessouvenirs, ceux de la grand-mère (morte) revenant en écho p. 235 (et le mot “revenant” n’est pas un hasard) ajoutent à une étrange nostalgie bucolique le sentiment de l’irréparable-irrémédiable à partir de thèmes qui, à l’amateur de poésie et de peinture japonaise, semblent au début presque classique :
J’aimais les champs de Minamisôma. Profondeurs lointaines d’un monde que je n’atteindrai plus jamais, même en courant à l’infini. Pleine lune et roseaux. C’était ça, l’automne à Haramachi.
Mais, au fil du recueil, des formes rhétoriques s’ajoutent aux métaphores (mise en page, accumulation, anaphore…) s’amplifient et se déploient sur un axe temporel, donnant du lien aux différents tweets, comblant le vide :
dans les limbes entre l’espace et le temps qu’y a‑t-il donc ? tandis que je réfléchissais à cela je me suis souvenu de la ligne nette de l’horizon que je contemplais avec toi à Minamisôma en cette fin d’été
On trouvera d”une grande force poétique également l’explication allégorique du titre (p.47) – la poésie et l’eau puisant à une même source de vie, où se conjuguent le jaillissement poétique à celui d’une eau sombre – tout comme l’Hippocrène des Muses, née d’un coup du sabot de Pégase sous les bosquets d’ Héliconii, dans un autre temps, une autre partie du monde :
J’avais à peine donné le nom de “jets de poèmes” à mes activité d’écriture entamées hier que l’eau est revenue chez moi. J’avais l’impression que le même sang circulait dans mes veines et dans celles de mon apartement. “Jets de poèmes”, eau qui jaillit. Cela a entrouvert les vannes de mon esprit en panne. Cela a rétabli la circulation entre moi et le monde que j’ai sous les yeux.
Ce sont des chevaux infernaux qui constituent encore une longue suite de métaphores filées :
Hordes de chevaux sous la terre, arrêtez-vous un instant à l’ombre des arbres de l’enfer pour vous désaltérer et brouter un peu d’herbe. Les chevaux poursuivent les chevaux, et les répliques, que poursuivent-elles? D’autres répliques. Pourquoi cette hâte? Qu’y a‑t-il, chevaux, au bout de votre course? Chevaux ! J’interroge vos sabots glacés : ont-elles un sens, les innombrables souffrances de la saison qui s’annonce ?
repris p. 81 116 :
Le dos de chevaux innombrables. Ensuite un grondement, puis la réplique. Ça flotte. Ça balance. C’est emporté. Quoi ? Le temps. La vérité. La vie. Le chagrin. La rage. La tendresse.
Tout un bestiaire cosmologique traditionnel anime ces textes, dans lequel le poète se compare à un “asura”, démon combattant d’autres démons dans la tradition hindouiste (p. 124) :
Poème. Chaque fois que j’essaie de te maîtriser, tu te mues en un gros poisson effrayant qui me passe sous le nez en ondoyant majestueusement. Un ricanement monte des ténèbres. Continue à m’épier ainsi si tu veux. Un jour, je te mettrai à genoux, démon.iii
Et c’est bien un combat sans illusions que mène le poète : “TU écris seulement pour exprimer ta tristesse, non ? QUE peut FAIRE un poète ? (243) – Ecrire, répond Ryôchi Wagö – sans cesse, écrire, inciter à écrire — contre l’oubli, contre l’enfer :
Les ombre de 11 438 personnes (amis de la poésie à travers tout le Japon, c’est le moment ou jamais d’écrire des poèmes, de miser votre vie sur la langue japonaise, amis de la poésie qui vous êtes battus avec acharnement jusqu’à présent, je vous en prie, écrivez des poèmes, des poèmes, pour les innombrables âmes tristes avalées par une vague noire à 2h46 de l’après-midi, je vous en prie, c’est moi qui le demande, en pleurant, à tous les amis de la poésie) passent devant l’arrêt de bus” (p 201) v
On ne saurait finir cette note sans citer le tour de force de la traductrice, Corinne Atlan, qui nous fait percevoir les vibrations de ce texte, et les encres d’Elisabeth Gérony-Forestier, dont l’intérêt pour les formes japonaises traditionnelles et les recherches sur les manifestations de l’ombre expriment, avec une grande force – dans des illustrations aux noirs et blancs contrastés, reproduites sur double page de papier satiné — le chaos et la lutte contre l’ombre de cette vague noire, dans la longue nuit où furent écrits ces “jets de poèmes”.
∗∗∗∗∗∗
i Les daims sont des animaux considérés comme messagers des dieux dans la religion Shinto, et à ce titre vénérés des japonais.
ii “John Keats, dans “Ode to a Nightingale “« the true, blushful Hippocrene ». (la véritable Hippocrène rougissante).
iiiLe poisson-chat, est l’augure de sombres présages (maladies, guerres, incendies), et depuis le 17 eme siècle, aussi associé aux séismes. Les artistes en estampes d’Edo dessinérent des centaines de gravures representant des scenes du poisson-chat “namazu” après le grand tremblement de terre d’octobre 1855.
ivJ’ai respecté la taille des caractères du texte original.
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