Bien que niçoise tout comme elle, il n’est pas simple de rencontrer Sabine, flamme vive toujours en mouvement. Le projet d’un entretien né lors des Voix Vives de Sète ne se concrétisera pas autrement qu’un soir bien tard, où on ne l’attendait plus, par un riche échange téléphonique, au cours duquel il m’est apparu urgent et nécessaire de prendre des notes, avant que la poète ne reparte pour ses projets de tournée théâtrale.
Car Sabine, est l’âme de nombreux projets collectifs également : elle est à l’origine du festival des Alpes Maritimes Les Journées poët-poët, dont Sapho et Serge Pey sont les parrain et marraine. Elle a aussi fondé, et anime, la compagnie Une petite voix m’a dit dont le spectacle des « 4 barbues » - Le Pari d’en rire, avec Caroline Fay, Danielle Bonito, Dominique Glory - a fait salle comble au festival d’Avignon. Sur son site, on trouve des traces de ses vidéos, des performances sonores – mais faute de temps, rien n’indique ses dernières activités, notamment durant les confinements : l’appel à la poésie, les installations sonores et poétiques dans la ville de Nice…
Interrogée sur ses multiples activités, et ce qui les relie, Sabine s’interroge – peut-on parler pour elle de « performance » ? Elle préfère la parole « acte » ou « action ». Elle envisage ses actions comme un prolongement de son écriture poétique – et se place dans la permanence du questionnement de sa pratique. C’est un canal pour faire passer sa poésie, et il lui semble essentiel de chercher un équilibre entre l’impact visuel, les technologies utilisées, et le poème à faire passer dans la spontanéité, car pour elle, tout participe à la Circulation de la poésie.
Formée au spectacle vivant, elle pratique l’art de la Performance depuis plus de 15 ans. Le travail avec l’Action Theater©, auprès duquel elle s’est aussi formée, nourrit profondément son art poétique. Elle travaille la composition spontanée / en temps réel : forme écrite, physique et orale – et elle questionne naturellement la poésie hors du livre et le rôle du poète dans le monde qu’il habite, au travers d’actes de poésie spectaculaire éphémères ou durables sur les territoires, pour et avec tous les publics. Ainsi naît La Demoiselle et cætera, forme spectaculaire et incarnée de sa poésie, avec laquelle elle affirme la place du corps qu’elle expérimente avec le concept de corpoliture (écrire avec son corps, le territoire comme page blanche) et d’oraliture (écrire avec la voix) au même titre que l’écriture.
© Clément Démange.
Depuis 11 ans, et particulièrement depuis le déconfinement mai 2020 elle mène l’action de la demoiselle en gants de boxe, son corps, mains et tête masqués, comme partie de son écriture poétique : corps-crayon, et le territoire devenant la Page blanche. Elle insiste aussi sur le fait que dans ses actions, il lui faut maintenir la spontanéité – pas de répétitivité qui devienne mécanique – c’est le principe même de ces actes-performances.
Ce qu’elle cherche, c’est l’accord final qui résonne encore après la fin de la résonance, un silence encore habité par la musique – Sabine parle en musicienne, elle est aussi chanteuse lyrique et toute sa pratique en est infusée.
Elle parle de ce ressenti face à une réalité urbaine et sociale modifiée par la pandémie – nouveaux marquages, modifications des espaces et de leur utilisation – et de l’urgence physique d’écrire qu’elle a éprouvée, tout en se retrouvant face à l’impossibilité de mettre les mots sur le papier : d’où l’exploration de l’écriture poétique dans cet état avec son corps crayon ou personnage-signe de la demoiselle en rouge. Elle choisit des lieux qui lui parlent lors d’un parcours aléatoire, et elle écrit avec son corps-crayon son ressenti en ce lieu – fixé par la photo d’ Eric Clément Demange Il ne s’agit pas d’exprimer des concepts, il n’y a pas de mots, mais un flux sensible dans l’espace où elle baigne, qu’elle fait passer dans ses gestes. L’unique contrainte posée est celle d’une durée inférieure à 2 minutes : comme des haikus visuels, les « cris demoiselle », formulés par la corpoliture (mot qu’elle préfère décidément à celui de chorégraphie que je propose).
Son travail est l’expression d’un exploration, d’une réflexion en cours. A la Ciotat, en 2020, le projet des cris lui faisait distribuer des papiers au public pour recueillir des mots à partir de ce qu’elle exprimait par son corps. Elle nourrit l’idéal d’un immense poème fraternel composé des mots ressentis par les écoutants. C’est le sens de son manifeste P.P.F. (Projet Poétique Fondamental) : « une reconquête des espaces où le poète fait rejaillir le sensible dans nos réalités qui l’étouffent. Un sensible qui se nourrit de nos histoires personnelles, de mémoire collective et d’actualité récente.»
Durant le dernier confinement de 2021, dans le cadre du forum Jacques Prévert, elle réalise avec Arthur Ribo les « rêves ailés à deux plumes » proposant, en live sur facebook, un échange vidéo avec un public qui participe à la création conjointe des poèmes en proposant des mots qui s’insèrent dans le tissu créatif : un texte appelant un mot, qui appelle un texte…
“Dans le ciment”, écriture et performance : Sabine Venaruzzo.
Plus de vidéos sur la chaîne.
A quoi servent ces dispositifs et ces actions ? Sabine envisage un futur recueil écrit à partir des mots recueillis au fil des actions, mais elle pense aussi participer ainsi à la création de ce qu’elle appelle « un recueil en sensibilité augmentée » comme elle le nomme : « est-ce que ça sème des graines ? » se demande-t-elle. Mettre des mots sur l’insaisissable qui est au cœur de l’échange, cartographier ces moments sensibles sur nos territoires , dit-elle, dans lesquels baignent ensemble performeuse et public, comme dans un liquide amniotique, et source de surprise autant pour la poète que pour les participants. Il importe de laisser sa place à l’imprévu – qu’elle se refuse à nommer « improvisation », mot qu’elle ressent comme péjoratif. Pour elle, ce qui compte, c’est l’état de présence au monde, qui est l’état même de poésie.
Elle travaille ainsi également avec des enfants, et même en crèche, avec des tout-petits : elle souligne la magie de leur émerveillement en correspondance avec l’état de poésie dans lequel elle les plonge. « l’opéra minuscule » avec Caroline Duval est créé à partir de leurs performances et improvisations.
Ce qui compte, insiste-t-elle, c’ est l’état de présence à ce qui se passe ici et maintenant – l’état de conscience dans l’action, quel que soit l’acte artistique. Cette attitude, cette attention – et j’ai envie d’écrire ad– tension, elle la pratique aussi au quotidien, à travers la méditation.
La marche symbolique de Vintimiglia à Nice, avec dans les valises, les mots des migrants sur les galets
.
Un moment de la marelle, à l’aéroport de Berlin. © Clément Démange.
A propos de ses actions pour les migrants — je citerai la marche symbolique de janvier 2017 menée depuis Vintimiglia,1accompagnée par les musiciens Raphaël Zweifel et Gwenn Masseglia et filmée par le vidéaste Rémy Masseglia. Le court métrage poétique est projeté lors de festivals en France et à l’étranger. — elle parle plutôt de « poésie-action » selon le terme de Chiara Mulas (plasticienne et photographe, compagne de Serge Pey), car l’intention politique y était très forte, tout comme pour une autre action – les Mots Charte®s — menée à l’aéroport Tempelhof de Berlin, en plein cœur de Berlin avec ses complices Eric Clément-Demange (photographe) et Benoît Berrou (musicien), toujours pour dénoncer la condition des migrants.
Elle y avait proposé une marelle de mots sur les pistes d’envol, puis avait inventé une marelle sur laquelle les enfants pouvaient jouer avec des avions de papier — évoquant ceux qui passent régulièrement le grillage derrière lequel sont parqués les migrants. C’est alors, dans la rencontre et le geste, que se créent des moments poétiques : c’est avec eux que la performeuse envoyaient les avions sur la marelle d’envol, dans laquelle ils inscrivaient le mot qui importait pour eux — souvenir, mot d’espoir, mot tendre…
Durant le confinement, c’est tout naturellement qu’est né le projet « appel à poésie ». Il tentait de proposer une réponse au problème qu’il posait : l’être ensemble en poésie même séparés, mais en lien grâce au réseau, à la toile et aux modernes moyens de communication. Une vidéo regroupe les nombreuses participations à cette performance collective (voir en fin d’article).
J’ajouterai, pour y avoir goûté, les lectures chuchotées au creux de l’oreille (un quart d’heure? vingt minutes? Le temps m’a semblé suspendu) via le téléphone. C’est en mars 2020 qu’elle a ressenti la nécessité de créer une ligne téléphonique, Minute Poësie, pour maintenir du lien social et poétique dans cette période d’isolement. Il s’agit bien de mon point de vue d’une autre pratique de performance de la poète, qui tient à cette démarche de contact sonore à travers la technique du “chuchotage” qui permet aux mots d’entrer dans l’intime de l’auditeur comme une voix intérieure.
A Sète, où elle a eu l’occasion d’offrir ses actions de La Demoiselle Et caetera, Sabine a redoublé de questionnements, notamment, me dit-elle, après un riche échange avec Jean Le Boel, éditeur de poésie, poète invité du festival, et fervent tenant de la poésie dans le livre : pourtant, insiste Sabine (dont le premier recueil vient de paraître aux éditions de l’Aigrette 2https://www.recoursaupoeme.fr/sabine-venaruzzo-et-maintenant-jattends/, hors du livre aussi, se trouve la poésie : le poète habite le monde, et y transporte sa charge poétique. Cette dernière, pense Sabine, passe par le rapport au corps écrivant, et par le souffle. Mais quand – à partir de quand, et où — peut-on parler de poésie ? Le temps de latence, cette ouverture flottante dans laquelle se formera (peut-être) le poème final, est-il déjà poésie ? Oui, sans doute, pense-t-elle, cette « vacance », cet accueil du monde en soi est un état de poésie, qu’il importe de transmettre. Mais son questionnement se prolonge : qu’en est-il du poème lui-même, une fois créé ? A‑t-il une vie propre ? A‑t-il une « pulsation cardiaque » variable suivant le(s) lecteur(s), leur état émotionnel, le lieu et le moment de la diction… Un poème survit au poète, il est le fruit d’une sensibilité augmentée… mais un poème meurt-il aussi ? (Ces questionnements sont repris dans le poème qui suit).) Et ne faut-il pas toujours le réanimer, au fond, par l’action du dire, du faire ?
Envisager avec elle la performance comme un défibrillateur poétique, peut-être ?
INDICATION VITALE
Sabine Venaruzzo
La fréquence cardiaque est le nombre de battements cardiaques par unité de temps. Disons par minute.
Selon les espèces animales, la fréquence cardiaque est très inégale. Ainsi pour la baleine, le plus gros mammifère actuel, la fréquence cardiaque est inférieure à 20 battements par minute ; pour les chiens, elle est comprise entre 70 et 90 battements par minute, pour les chats, elle est comprise entre 110 et 130 battements par minute au repos, pour le serpent, elle varie selon les températures optimales de chaque espèce de 20 à 70 battements par minute, pour les oiseaux elle varie de 93 pulsations par minute chez le Dindon au repos à plus de 1 000 pour les oiseaux-mouches en plein vol, pour la mouche à viande elle peut atteindre 375 par minute, avec des périodes de pause sans battements et pour la souris de 500 à 600 battements par minute.
Venons-en à l’homme.
Au confort, elle est d’environ 60 battements par minute et chez l’enfant de 80 par minute.
Chez l’homme en détresse, elle est d’environ 220 battements par minute.
Au-delà d’une certaine limite suivant l’âge, il est mort. Le poète est vivant.
Sa pulsation cardiaque varie suivant s’il est au repos, en détresse ou mort.
Le poème écrit par un poète vivant a‑t-il une pulsation cardiaque ?
Le poème écrit par un poète aujourd’hui mort garde-t-il une pulsation cardiaque ?
Le poème écrit par le poète s’aligne-t-il à sa pulsation cardiaque suivant s’il est dans le confort ou en détresse ?
Le poème déclamé garde-t-il la même pulsation cardiaque qu’un poème écrit ?
Quelle est la pulsation cardiaque d’un poème déclamé par un homme ou une femme au repos à un homme ou une femme en détresse ?
Quelle est la pulsation cardiaque d’un poème déclamé par un homme ou une femme en détresse à un homme ou une femme au repos ?
La pulsation cardiaque du poème augmente telle s’il est déclamé par plus d’une personne ?
Un groupe d’hommes et de femmes peut-il augmenter la pulsation cardiaque du poème s’ils le déclament ensemble ?
Les pulsations cardiaques s’additionnent elles ?
Pouvons-nous parler de sensibilité augmentée ?
Quelle est la pulsation cardiaque d’un poème déclamé par un groupe d’hommes et de femmes en détresse à toute une population au repos ?
Quelle est la pulsation cardiaque d’un poème déclamé par un groupe d’hommes et de femmes au repos à toute une population en détresse ?
Quelle est la pulsation cardiaque d’un poème déclamé par un groupe d’hommes et de femmes en détresse à toute une population en détresse ?
Implose-t-il ?
Imaginons un poème écrit sous forme d’interrogations multiples. Disons qu’il a une pulsation cardiaque qui lui est propre.
Imaginons maintenant qu’une personne particulièrement sensible à ce poème lui écrive des réponses. Le poème s’enrichit alors de ces mots et se transforme. Il devient alors un autre poème, disons un poème fraternel ou solidaire. Sa pulsation cardiaque initiale augmente elle ?
Quid si plusieurs personnes écrivent d’autres réponses aux mêmes interrogations du poème initial ?
Pouvons-nous imaginer qu’un poème en sensibilité augmentée puisse exister ? Que deviendrait sa pulsation ? Existe-il une pulsation cardiaque maximale pour un poème initial ainsi transformé ? Existe-il un seuil au-delà duquel le poème s’auto détruit ?
Un poème peut-il mourir ?
“Appel à poésie” : florilège des participations vidéos à l’action collective proposée par Sabine Venaruzzo et Une Petite voix m’a dit
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- A Casa di a Puisia : entretien avec Norbert Paganelli - 2 mars 2022
- Les prix de poésie 2021 de la Casa di a Puisia - 2 mars 2022
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- Bhawani Shankar Nial, extraits de Lockdown (confinement) - 1 mars 2022
- La revue M U S C L E - 3 février 2022
- La Confiance dans la décohérence — poésie et physique quantique - 5 janvier 2022
- ll faut sauver la revue ARPA ! - 21 décembre 2021
- I Vagabondi, revue littéraire des deux rives de la Méditerranée - 5 décembre 2021
- La Volée (poésie) (écritures) (rêveries), n. 19 - 22 novembre 2021
- La rue infinie : entretien avec Jean-Marc Barrier - 6 novembre 2021
- Alessandro Rivali, La Tomba degli amanti, La Tombe des amants (in La Terre de Caïn) - 2 novembre 2021
- Sommaire du numéro 210 — dossier sur poésie et performance - 8 septembre 2021
- Sabine Venaruzzo, la Demoiselle qui prend le pouls du poème - 6 septembre 2021
- De la Performance aux poésies-performances - 6 septembre 2021
- Un poète s’éteint : disparition d’Henri Deluy - 21 juillet 2021
- Edito et sommaire du numéro spécial Mémoire — n. 209 - 7 juillet 2021
- Shuhrid Shahidullah - 4 juillet 2021
- Présentation de la revue VOCATIF - 30 juin 2021
- Margutte, non rivista di poesia on line - 6 juin 2021
- Charles Baudelaire, banal contemporain - 2 mai 2021
- La revue Davertige, en direct d’Haïti - 2 mai 2021
- Naissance d’une revue : POINT DE CHUTE - 20 avril 2021
- Giuseppe Conte : L’Erica — La bruyère - 5 mars 2021
- Gustave : de fanzine à mensuel gratuit et toujours en ligne - 21 janvier 2021
- Luca Pizzolitto — Lo Sguardo delle cose / L’Apparence des choses - 5 janvier 2021
- Vinaigrette, revue moléculaire de photo/poésie - 5 janvier 2021
- Claude-Henri Rocquet aux éditions Eoliennes - 5 janvier 2021
- Feuilleton Bernard Noël sur Poezibao - 21 décembre 2020
- Revue L’Hôte, esthétique et littérature, n. 9, « De la nuit » - 21 décembre 2020
- Les Haïkus de L’Ours dansant - 21 décembre 2020
- Poésie mag - 7 décembre 2020
- Poesiarevelada - 7 décembre 2020
- Yin Xiaoyuan : Les Mystères d’Elche - 30 août 2020
- Patmos au temps du Covid 19 - 6 mai 2020
- Femmes artistes et écrivaines, dans l’ombre des grands hommes - 6 mars 2020
- Redécouvrir Marie Noël : autour de deux livres chez Desclée de Brouwers - 6 mars 2020
- Conceição Evaristo, poète afro-brésilienne - 6 mars 2020
- Giovanna Iorio et la magie des voix - 6 mars 2020
- Chantal Dupuy-Dunier, bâtisseuse de cathédrales - 5 janvier 2020
- Contre-allées, n. 39–40 - 6 novembre 2019
- Angelo Tonelli — extraits de Fragments du poème perpétuel / Frammenti del perpetuo poema - 6 novembre 2019
- Eurydice & Orphée : la parole étouffée - 6 septembre 2019
- Irène Gayraud, Chants orphiques européens, Valéry, Rilke, Trakl, Apollinaire, Campana et Goll - 6 septembre 2019
- Guy Allix & Michel Baglin, Je suis… Georges Brassens, Les Copains d’abord - 6 septembre 2019
- L’Orphisme et l’apparition d’Eurydice - 6 septembre 2019
- Barry Wallenstein : Tony’s Blues (extrait) - 6 juillet 2019
- Ryôichi Wagô : Jets de poèmes, dans le vif de Fukushima - 6 juillet 2019
- Siècle 21, Littérature & société, Écrivains contemporains de New-York - 6 juillet 2019
- Traduire Lake Writing de Judith Rodriguez - 6 juillet 2019
- Ping-Pong : Visages de l’Australie, Carole JENKINS, entretien - 6 juillet 2019
- Du côté des traductions : Acep Zamzam NOOR, Federico Garcia LORCA - 6 juillet 2019
- La Part féminine des arbres (extraits) - 7 juin 2019
- Daniel Van de Velde : portrait en creux de l’artiste - 4 juin 2019
- Ivano Mugnaini, extraits de La Creta indocile - 4 juin 2019
- Tristan Cabral : hommage à un poète libertaire - 4 mai 2019
- Alma Saporito : Poèmes du Juke-box, extraits - 4 mai 2019
- Derviche tourneur, revue pauvre et artistique - 4 mai 2019
- Enesa Mahmic, poète bosniaque - 4 mai 2019
- Sara Sand /Stina Aronson, poète et féministe suédoise - 31 mars 2019
- Artaud, poète martyr au soleil noir pulvérisé - 3 mars 2019
- Le Retour de Mot à Maux - 3 mars 2019
- Beatritz : le Dolce stile Novo revisité de Mauro de Maria - 3 mars 2019
- Poésie-première 72 : l’intuitisme - 3 mars 2019
- Angèle Paoli & Stephan Causse Rendez-vous à l’arbre bruyère, Stefanu Cesari, Bartolomeo in Cristu - 3 février 2019
- Judith Rodriguez, Extases /Ecstasies (extrait) - 3 février 2019
- Didier Arnaudet & Bruno Lasnier, Laurent Grison, Adam Katzmann - 4 janvier 2019
- “Poésie vêtue de livre” : Elisa Pellacani et le livre d’artiste - 4 janvier 2019
- Georges de Rivas : La Beauté Eurydice (extraits inédits) - 4 janvier 2019
- Elisa Pellacani : Book Secret, Book Seeds & autres trésors - 4 janvier 2019
- Un petit sachet de terre, aux éditions La Porte - 5 décembre 2018
- Wilfrid Owen : Et chaque lent crépuscule - 5 décembre 2018
- “Dissonances” numéro 35 : La Honte - 3 décembre 2018
- Luca Ariano : extraits de Contratto a termine - 3 décembre 2018
- Wilfrid Owen : Et chaque lent crépuscule (extraits) - 3 décembre 2018
- REVU, La revue de poésie snob et élitiste - 16 novembre 2018
- Apollinaire, Le Flâneur des deux rives - 5 novembre 2018
- Un Album de jeunesse, et Tout terriblement : centenaire Apollinaire aux éditions Gallimard - 5 novembre 2018
- “Apo” et “Le Paris d’Apollinaire” par Franck Ballandier - 5 novembre 2018
- Giancarlo Baroni : I Merli del giardino di San Paolo / Les Merles du Jardin de San Paolo (extraits) - 5 novembre 2018
- Sophie Brassart : Combe - 5 octobre 2018
- Michele Miccia — Il Ciclo dell’acqua / Le Cycle de l’eau (extrait) - 5 octobre 2018
- Alain Fabre-Catalan et Eva-Maria Berg : “Le Voyage immobile, Die Regungslose Reise” - 5 octobre 2018
- Revue “Reflets” numéro 28 — dossier spécial “Poésie” - 5 octobre 2018
- Florence Saint-Roch : Parcelle 101 - 5 octobre 2018
- Les Cahiers du Loup Bleu - 4 septembre 2018
- Sanda Voïca : Trajectoire déroutée - 4 septembre 2018
- Les Revues “pauvres” (1) : “Nouveaux Délits” et “Comme en poésie” - 4 septembre 2018
- Résonance Générale - 4 septembre 2018
- Pascale Monnin : la matière de la poésie - 6 juillet 2018
- D’Île en Elle : Murièle Modély, de “Penser maillée” à “Tu écris des poèmes” - 5 juillet 2018
- Créolités et création poétique - 5 juillet 2018
- La Revue Ornata 5 et 5bis, et “Lac de Garance” - 3 juin 2018
- Journal des Poètes, 4/2017 - 5 mai 2018
- “En remontant l’histoire” du Journal des Poètes - 5 mai 2018
- Patrick Williamson, Une poignée de sable et autres poèmes - 6 avril 2018
- Revue Traversées - 6 avril 2018
- Daniele Beghè, Manuel de l’abandon (extraits) - 6 avril 2018
- Jean-Charles Vegliante, Où nul ne veut se tenir - 2 mars 2018
- La revue Cairns - 1 mars 2018
- Denise Desautels : La Dame en noir de la poésie québecoise - 26 janvier 2018
- La Passerelle des Arts et des Chansons de Nicolas Carré - 21 novembre 2017
- Revue Alsacienne de Littérature, Elsässische Literaturzeitchrift, “Le Temps” - 20 novembre 2017
- Jacques Sicard, La Géode & l’Eclipse - 14 novembre 2017
- Nouvelles de la poésie au Québec : Claudine Bertrand - 16 octobre 2017
- Martin Harrison - 2 octobre 2017
- visages de l’Australie, Carole Jenkins - 2 octobre 2017
- Feuilletons : Ecritures Féminines (1) - 2 octobre 2017
- Beverley Bie Brahic - 1 octobre 2017
- Entretien Hélène Cixous et Wanda Mihuleac - 15 septembre 2017
- Laurent Grison, L’Homme élémentaire et L’œil arpente l’infini - 15 septembre 2017
- John Ashbery : Le Serment du Jeu de Paume - 1 juillet 2017
- Patricia Spears Jones - 30 juin 2017
- Les Débuts de Cornelia Street Café, scène mythique de la vie littéraire new-yorkaise - 16 juin 2017
- Au Café Rue Cornelia, Village de l’Ouest, New York : Une Conversation - 15 juin 2017
- Voix féminines dans la poésie des Rroms : Journal des Poètes 4, 2016 et 1, 2017 - 19 avril 2017
- “Mahnmal Waldkirch” et quatre traductions - 18 avril 2017
- Eva-Maria Berg, poème pour le Mémorial de Waldkirch - 18 avril 2017
- “La Mémoire des branchies” et “Debout”, deux recueils d’Eva-Maria BERG. - 21 mars 2017
- Judith Rodriguez : l’aluminium de la poésie - 3 février 2017
- choix de poèmes de Carole JENKINS traduits par Marilyne Bertoncini - 31 janvier 2017
- Feuilletons… Rome DEGUERGUE, Marie-Ange SEBASTI, Chantal RAVEL Christophe SANCHEZ, Gérard BOCHOLIER - 21 janvier 2017
- GUENANE et Chantal PELLETIER, aux éditions de La Sirène étoilée - 9 décembre 2016
- Muriel STUCKEL, Du ciel sur la paume. - 9 décembre 2016
- PING-PONG : Gili Haimovich - 25 novembre 2016
- Aux éditions Henry — Valérie CANAT de CHIZY, Laurent GRISON - 16 novembre 2016
- Le Journal des Poètes, Phoenix et Le Festival Permanent des Mots - 8 novembre 2016
- Ping-Pong : Deux poèmes et un entretien avec Kent Mac Carter - 31 octobre 2016
- Poèmes de Jan Owen traduits par Marilyne Bertoncini - 20 octobre 2016
- James Byrne, Une poèsie qui vous explose - 30 septembre 2016
- Fil de lecture de Marilyne Bertoncini : autour de Dominique CHIPOT - 17 septembre 2016
- Trois recueils illustrés — John TAYLOR, Sabine HUYNH, Anna JOUY - 10 juillet 2016
- Fil de Lecture de Marilyne BERTONCINI : Eloge du silence et de la légèreté, Eric DUBOIS, Cédric LANDRY - 10 juillet 2016
- Ara Alexandre Shishmanian, Fenêtre avec esseulement - 30 juin 2016
- Denis EMORINE : Bouria, Des mots dans la tourmente - 25 juin 2016
- Cahiers Littéraires Internationaux Phoenix n°20, Hiver 2016 - 20 avril 2016
- Xavier Bordes, La Pierre Amour - 19 mars 2016
- Entretien avec Shuhrid Shahidullah - 24 février 2016
- Pierre Perrin : Une Mère, le cri retenu - 21 février 2016
- Fil de Lecture de Marilyne Bertoncini : Nouveautés des 2Rives - 22 décembre 2015
- Angèle Paoli : Tramonti - 1 décembre 2015
- BARRY WALLENSTEIN - 29 septembre 2015
- Eric Dubois, Le Cahier, Le Chant Sémantique - 13 septembre 2015
- La poésie de Jan Owen - 5 décembre 2014
- Un regard sur la poésie anglaise actuelle (3) - 30 septembre 2014
- Martin Harrison vient de nous quitter - 9 septembre 2014
- Un regard sur la poésie anglaise actuelle (2). Géraldine Monk présentée par Steven J. Fowler et traduite par Marilyne Bertoncini - 16 juin 2014
- Un regard sur la poésie anglaise actuelle (1) - 9 mai 2014
Notes