Langue qui se distribue comme une géographie, commune étendue limitée dans un monde sans fin.
Je m’arrête sans malice auprès de ces mots que j’ai crus contraindre à être les desservants de mon silence. J’y vois un appareil dans lequel, hier je m’en fus, aussi vain que je m’y vois déconvenu, aujourd’hui.
Ainsi, conduire ses mots dans ce qui ne se pense pas, c’est s’approcher de ce brin d’herbe que l’immobilité environne, prononcer le mot rien dans l’état que réclame sa contemplation.
Extrait de L’immobilité et un brin d’herbe
22 .12. 05 – 27. 07. 06