Isabelle Lévesque, Si sans fin s’use alors

 

Si sans fin s’use alors.
La glace prise en pierre
ou patte brisée de substances
calcaires. Si sans oubli se glisse en fente,
hiberne, retourne à
(point de départ),
si sans scrupule dilate les pores,
l’encre n’est qu’une meurtrissure de craie.

Fondue, à terme brisée,
des ronds ravissent le tour 
pompon du retour.

N’effraie pas la chute.

Elle arrive, tournoie ses volutes en soupirs étranges.

Elle écrit.

 

Extrait de Va-tout

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