I don’t wait for birds or light
to be still, for you to catch
their alignment of sun, flight.
In your pictures, birds
gleam like precious stones.
Beautiful, I’ll say, and mean it, but
they’ll remind me
of the sparrows at the hospice
where Richard died.
I never wanted to tell
you about his last days, eyes searching
for my mother,
not finding her, chest
not rising, falling, but
staggered. In the end, we read
Whitman: I depart as air. They’ll
remind me of the feathers
that drift into our house. One
of us flings up
our hands, says, Forget this,
and the feathers disperse, not
to be captured by anyone.
Arrêt sur images
Je n’attends pas que les oiseaux ou la lumière
cessent de bouger, ou que tu captures
leur alignement avec le soleil ou l’envol.
Dans tes photographies, les oiseaux
brillent comme des pierres précieuses.
Si beaux, je dirai, en le pensant,
pourtant me reviendront
les hirondelles de l’hospice
où Richard est mort.
Je n’ai jamais voulu te parler
de ses derniers jours, de ses yeux qui cherchaient
ma mère
sans la trouver, de son torse
ne se soulevant pas, s’enfonçant,
tremblant. À la fin, nous avons lu
Whitman : Je m’en vais comme l’air. Les oiseaux
m’évoqueront ces plumes
qui entrent chez nous en flottant.
L’un de nous jette ses mains
en l’air et dit, Oublie ceci,
et les plumes se dispersent,
orphelines.
Traduit de l’anglais par Sabine Huynh