John TAYLOR, Boire à la source
Auteur de 6 recueils, traducteur de Jaccottet, et Dupin, notamment, John Taylor, poète originaire de Des Moines, vit en France depuis 1977 et nous propose ici un bel ouvrage dans un format italien parfaitement adapté au thème du paysage qu’il y développe au rythme de la marche, en parallèle avec les aquarelles crépusculaires – entre indigo et gris de payne — de Caroline François-Rubino.
Marche le poète, “toujours plus haut”, en quête de perfection, partant des “grenats dans les graviers” qu’apporte “la lèvre du glacier” pour accéder au sommet où le porte son “bâton de saule”, au cours d’une méditation aussi flottante qu’attentive aux détails, ces signatures de la nature qui le portent à extraire l’essence de toute chose, la poésie du monde, magnifiquement et simplement offerte au lecteur.
La très belle introduction de Sabine Huynh souligne “la belle leçon de poésie anglo-saxonne offerte par John Taylor, une leçon de vie aussi et d’humilité”, citant le grand poète américain William Carlos William. Je l’ai quant à moi lu avec la sensation de pénétrer dans un vertigineux et rude paysage rupestre de Caspar David Friedrich : “la cascade inacessible à cause de la moraine”, les ombres énormes telles des chamois, le silence de ces lieux habités par les oiseaux, aigles et choucas, où flotte, à portée de main, une sacralité archaïque, une harmonie panique, entre les gentianes évoquant les vitraux de Chartres, les candélabres des montagnes, et “le “Paradisea liliastrum”, le lis de paradis : fleur alpine commune au nom divin”.
Entre pluie et brouillard, “l’humidité, comme une loupe” modifie l’aspect des choses, tandis que le promeneur amorce le retour :
“chaque versant, chaque perspective sur le fond des vallées et entre les pics, semblent changé de façon significative.
Et évidemment, ils n’ont pas du tout changé de façon significative.”
Quoique… ce voyage dans l’infiniment banal de la matière – les chaumes, les chemins, les fleurs alpestres… “les feux du tracteur sur la route”… — toutes ces rencontres provoquées par la marche paisible du poète indiquent au lecteur le “mode d’emploi” du regard qu’il lui faudrait porter sur le monde, retournant à la source de toute chose, pour y boire “en imaginant qu’elle est autre chose. / Elle n’est pas autre chose” : elle est en effet La Chose elle-même, révélée et fugace. C’est ce que disent à leur façon les lavis de l’artiste, qui ponctuent ce recueil : paysages nuageux et indécis, éclats aqueux de nuit qui sourdent de la page blanche, comme les “nuées de l’inconnaissance” évoquées par John Taylor, flottant sous la nappe du brouillard.
Le recueil présente en dernière partie le texte original – rappelant s’il le fallait l’excellent travail de la traductrice, qu’on a lue comme si ce poème était né en français.
*
Sabine HUYNH, Kvar Lo
Des encres de Caroline François-Rubino accompagnent également le recueil de Sabine Huynh, dont le titre est un mot hébreu, signifiant “ce qui n’est déjà plus” et désignant ici la perte précédant l’être même, dans l’épaisseur du silence.
Epaisses et noires aussi, comme des oeuvres de Soulages, les encres de l’artiste, qui semblent refléter ces mots de la poète :
“des nuages tremblés
questions cumulées
verticales
signaux de fumée”,
évoquant une calligraphie nocturne, comme cet avant du langage qu’explorent les poèmes à travers l’arc d’une vie : depuis la naissance “sans mémoire, dans l’absence”, le mutisme et la confusion, généalogique et linguistique … souvent compagnons de l’exil, de la rupture d’avec la langue-mère, dont demeure un souvenir amnésique de
“ce lieu où tu es née sans
y être jamais
allée, ses faces aphones”.
Les encres, en pleine page, déterminent trois chants dans l’ouvrage de Sabine Huynh : et par ouvrage, j’entends aussi ce travail de ravaudage, de faufilage, (parents se dit horaille en hébreu, dit l’auteure, “tu entends mes trous, des trous dans ma famille”) — ce travail qui cherche à rapprocher les lèvres de la blessure d’être hors–là, dans le manque, le ga-agouine (l’auteure use de mots hébreux dont les sonorités semblent étrangement barbares et signifiantes dans ce texte-textile qui se – et nous — confronte à l’altérité, à la Babel qu’évoque en exergue une citation de Kafka). Les mots tentent de panser la blessure toujours ouverte d’être incomprise, de devoir toujours “se traduire” :
“ma : distance dure
le vide vous relie
comme une cicatrice”.
Le langage, dans Kvar Lo, a une terrifiante matérialité : “langue barbelée”, “langue avalée / membre fantôme”, qu’il faut conquérir, à défaut d’avoir été bercée par la “langue de l’écholalie / langue d’un bonheur / et d’une mère / inaccessibles, que la poète remplace, avec l’hébreu, par une langue de granit, socle solide – “un rocher où t’asseoir /d’où te lever”. Cette quête d’une possible fondation est la trame de ces trois parties : le chant de la naissance et de l’exil, celui de l’enfance et du rapport à la mère, puis la découverte des langues étrangères – la française, pour survivre, “le chinois / pour expulser la langue-mère”, et l’hébreu, dont on comprend qu’elle est langue d’amour et d’accueil. Cette troisième partie évoque aussi le nouvel enfantement qui rachète de l’exil, enracinant enfin l’auteure, dont les “fantasmes de foyer linguistique” se réalisent à travers son lien avec sa propre fille et l’hébreu, par lesquels elle fonde sa propre origine :
“L’hébreu langue de nomades
ancre ton corps brûlant
dans ses lettres de granit
langue de rocaille
un rocher où t’asseoir
d’où te lever
te leste et t’a faite
mère
en te donnant
une langue-fille
hybride”
On n’en dira pas davantage de ce très beau recueil, émouvant, vibrant et maîtrisé : la postface de Philippe Rahmy le fait pour nous. Sabine Huynh y écrit au scalpel, aucun mot n’est de trop, et tous font mouche.
*
Anna JOUY, De l’acide citronnier de la lune
C’est de langage aussi, et du corps, que nous parle, avec l’acide douceur d’un oxymore, le recueil d’Anna Jouy, dont les mots nous proposent, en toute simplicité, de devenir, comme la monade de Leibniz telle que la lit Gilles Deleuze, une étoffe aux plis innombrables, à même de « [libèrer] ses propres plis de leur habituelle subordination au corps fini » et
“Eclater comme un drap dans le repli des langues.”
Deux poèmes en vers encadrent — comme les chassis d’une ouverture — de brèves proses : minuscules “gestes” – dans les deux acceptions du terme — de la vie quotidienne. C’est en effet de la fenête, où se poste la narratrice, que naissent ces observations-méditations, de cette fenêtre que la poète deviendra, par absorption du monde, dans une permanente inversion entre observant et observé, entre vie et matière. Le corps très charnel, le monde matériel, s’équilibrent d’une recherche de l’impondérable, à travers une imagerie originale, qui parfois suscite le souvenir de Rimbaud – tel ce dieu en tatane (p.32) ou le coeur obèse (p.34–35), ou encore telle peinture de Dali :
“j’atteins le perdu
j’ai mis ma danse dans une horloge molle” (p.38) .
En effet, la poésie d’Anna Jouy heurte de façon surréaliste les mots et les choses dans de surprenantes images, telle cette charnelle métaphore aussi marine qu’aérienne :
“l’anémone du dedans /bat des cils, courant d’air” (p.37)
“Tout se tient dans les floches, entre lourdingue et volatil” écrit la poète, qui ailleurs déclare ” J’ai encore trop parlé et mon dire est un duvet qui vole”. Il s’agit d’une ascèse, peut-être, dans laquelle la poète fait le vide en elle (ce dedans où se cachent “des demeures trop vastes, aux portes closes”) pour y accueillir, à travers les mots, toutes les sensations : ces couleurs merveilleusement décrites avec un savoir de peintre : “ce gris qui s’essaie à l’hématome”(p. 46), “le ton camaïeu des voyelles” dans le langage des oiseaux (p.50), ou encore “cette sensation de satin entre le corps et l’âme”(p.49).
Ce menu recueil, très sensuel (et le choix du papier irisé comme un aile de papillon en renforce l’effet) est une exploration/aspiration du monde extérieur à partir d’un état de rêverie éveillée très bachelardienne : les eaux évoquées dans le texte et celles du sommeil sont proches, et “l’inverse vie trempe comme un iceberg.”
On ne peut que conseiller au lecteur de s’y plonger, et de rêver.
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