BIBLIOGRAPHIE SÉLECTIVE illustrée
et abréviations
Contrairement à ce que peuvent laisser croire diverses notices, l’œuvre littéraire de David George reste quasi virtuelle une décennie après son décès. Outre The Flamenco Guitar (DGfg), ci-dessous mentionné, seul un recueil de poésie a été publié, à titre posthume et à compte d’auteur par Lisa Larrabee : Things of the Sea Belong to the Sea, iUniverse, Inc, Lincoln, Nebraska, 2007 (80 poèmes). La moisson est maigre en comparaison avec les titres annoncés, notamment et avec force détails, dans DGfg, p. 135 :
The Gypsy with the Green Guitar — A Flamenco Study, annoncé comme publié dès 1969, avec nom d’éditeur et immatriculation à la Library of Congress 1[1]Il existe deux exemplaires d’épreuves de cet ouvrage dans les documents retrouvés. L’un incluant les originaux de 13 illustrations (dessins) par John Fulton. L’un relié, l’autre non. Que s’est-il passé ? Voir Le Gitan à la guitare verte—Préface.Nous n’avons pas réussi à en avoir communication. Le titre, enregistré à la BN espagnole sous le numéro 432110970, y est attribué par erreur à David J. George, autre auteur, spécialisé dans le théâtre espagnol.) ; (DGgg )
The Andalucian Gypsy — An Intimate Study : « Livre consacré aux Gitans » ;
Flamenco and Gypsy Flamenco : « Origine, évolution et signification du flamenco… » ;
From the Caves of the Gypsy Flamencos: « Recueil de nouvelles » ;
The Dark Eclipse: « Roman dont l’intrigue se situe à Almería » ;
The Red Earth : « 90 poèmes andalous » ;
One by One the Oranges Fall: « Poèmes » (([1]Voir sonnet 106.
Selected Andalucian Poems…. : « Édition bilingue espagnol/anglais ».
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The Poet’s Eye… (67 titres, 125 sonnets), prévu chez Pigmy Forest Press et annoncé dans JAM dès 1998 2[1]JAM: An Anthology, Cedar Hill Publications, Mena, Arkansas, 1998, où figurent 27 sonnets autour du thème ‘Van Gogh In Arles’. Une notice passe-partout nous dit : « …Widely published in Europe and America…(David George) divides his time between Sacramento, Madrid and Zaragoza. »,ne dépasse pas le stade de la dactylographie pendant près de quatorze ans avant qu’un projet de publication ne refasse éphémèrement surface en 2012 grâce aux efforts de Margaret Foster Anderson qui se proposait de le publier à compte d’auteur, ainsi qu’une autre série de sonnets intitulés Day of Wrath, Day of Mourning: The Art of War.On lit, dans sa préface aux poèmes flamencos traduits dans ce recueil : « (David) George has written several novels recently : Van Gogh,My Father,Murder at the Crocker, » ainsi que The Buffalo Doctordont la parution était annoncée pour 2003. Rien n’a paru. Et bien des préfaces, préfaciers ou éditeurs cités semblent ne plus faire partie du décor. On trouve aussi mentionnés, tout aussi fantomatiques : The Death of Dolores Molinos, illustré par John Fulton et The Flamenco Dancer, The Gypsy Singer, Blood and Sand. Derrière ces titres se cache peut-être le contenu de certains des poèmes traduits ici ou qui auraient dû paraître dans The Gypsy with the Green Guitar 3Voir Le Gitan à la guitare verte —Préface. Et aussi sonnets 192, 193, 221..
Si ces ouvrages en prose ont disparu ou n’ont jamais dépassé le stade du projet, il y a quelque 6000 poèmes en attente, à ce jour.
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On apprend aussi qu’« à la demande de la famille de Manolito », David George aurait écrit « en trois jours et trois nuits sans discontinuer » et fait tirer à « 400 exemplaires » une Lamentation for Emmanuel An Elegy on the Death of The Gypsy Flamenco Singer Manolito María 4[1]Ils n’entrevoient le jour que 22 ans après la mort de Manolito. Nous disposons d’un exemplaire, 40 pages, linotypé sur papier archives, cousu main, Sacramento, Californie, Wooden Angel Press, 1987. 200 vers environ. Introduction de Kathryn Holwein. Préface et notes de David George. 3 illustrations plutôt naïves (D. Woodard ?). Numéro ISBN mentionné, non enregistré. Livre présenté lors d’une conférence de David George, le 25 avril 1987, à Sacramento, sur le thème du flamenco, avec enregistrements et diapositives. Traduit ici sous le titre : Lamento.Cetteélégie à Manolito, est annoncée dans le catalogue de l’exposition photographique montée en 2008 à partir de clichés retrouvés (voir ci-dessous). Son fils écrivait alors : « Publier et distribuer Lamentation for Emmanuelsera notre tâche dans les mois qui viennent, grâce aux fonds recueillis lors de cette exposition. Si le projet vousintéresse, contactez nous : www.portraitofandalusia.com .» Si Manolito a laissé au moins une fille et un petit-fils (([1]Sonnets 86, 116, 177, 179 et 191. Lamentation for Emmanuelest toujours dans les limbes.
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À CONSULTER
En anglais, ouvrages disponibles sur le marché de l’occasion en ligne, originaux ou rééditions. Prix prohibitifs pour les éditions originales.
Donn E. Pohren : The Art of Flamenco, Madrid, Society of Spanish Studies, 1962/ Westport, Connecticut, The Bold Strummer, 1990. Nombreuses rééditions augmentées. (DPaf)
David George : The Flamenco Guitar, Madrid, Society of Spanish Studies, 1969/ Westport, Connecticut, The Bold Strummer, 2004 (([1]La page ‘Diego del Gastor’ du site El Arte de Vivir El Flamencoindique que pour le centenaire de la naissance de Diego (2008) fut présenté, lors d’une exposition à Morón « …Diego del Gastor, ouvrage de David George Vogenitz… ». Nous n’avons trace d’aucun ouvrage portant ce titre. (DGfg)
Les analogies de structure entre ces deux ouvrages sont troublantes. Leur contenu technique fait même double emploi. Nous n’avons pas fouillé cet aspect des choses et ne pouvons proposer d’explication probante. Hypothèse chronologique : dans une édition ultérieure (il y en a eu cinq en tout) de DPaf,Pohren a pu reprendre et remanier le traité de George sur la guitare, lui-même fortement inspiré par le Pohren de 1962. Le contraire manquerait de logique et poserait un sérieux problème, dont on ne trouve pas trace. Le débat reste ouvert. Il ne semble pas qu’il y ait jamais eu le moindre conflit entre DG et DP à ce sujet.
Donn E. Pohren :A Way of Life, Madrid, Society of Spanish Studies, 1979/ Westport, Connecticut, The Bold Strummer, 1999. (Histoire(s) de La Finca Espartero.) (DPwl)
Donn E. Pohren :Paco de Lucía and Family: the master plan, Madrid, Society of Spanish Studies, 1992. Page 64: Manolito et Diego del Gastor chez Pohren à Madrid, avant Morón(([1]Il y a un écho de ce passage, corroboré par quelques photographies, dans les sonnets 184–188.
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En ligne uniquement :
www.dreamagic.com/poetry/pelta.html: ‘Elegy for David George Vogenitz’.
En espagnol
Mauror#17, 1° semestre 2006, Deux communications, pages 127–133 et 148–149.
En ligne :
La Nueva Alboreá.
El Arte de Vivir El Flamenco.
Quelques communications à l’occasion du centenaire de la naissance de Diego del Gastor (2008) ; diverses notices sur des sites de flamenco ; un entretien avec la fille de Joaquín el de la Paula: Rey de la soleá, par Manuel Martín Martín (1983).
En français
David George : poèmes traduits, dans Europe#966, octobre 2009 ; Le Frisson Esthétique#8, novembre 2009, #12, janvier 2012, #13, été 2012 ; Temporel 12, octobre 2011 (en ligne) ; Peut-être, #3, 2012 ; Europe#1005–1006, janvier-février 2013 ; Temporel 15, avril 2013 ; Le Frisson Esthétique#12, 13, 14 2012–2013. Traduction Jean Migrenne.
J.P. Clébert :Les Tziganes,Paris, Arthaud, 1961.
En anglais-espagnol
The Flamenco Project, Una ventana a la visión extranjera, 1960–1985. Ouvrage collectif sous la direction de Steve Kahn : Séville, Cajasol, 2010. (SKfp)
Installation Photos – Flamenco Project – SEVILLA.
Flamenco Project Images and Photos (Gallery).
L’ensemble de l’exposition est maintenant déposé à Morόn de la Frontera, à la Fondation Fernando Villalón. Une partie a été présentée à Nîmes à l’occasion du festival 2014.
En complément au texte du livre :
Aux U.S.A.
A Portrait of Andalusia : Exposition de clichés de David George, San Francisco, 2008.
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LE CADRE ET L’AMBIANCE
Washington Irving: Tales of the Alhambra, 1832. Ainsi que le livre-guide édité en français (et autres langues) par la Junta de Andalucía : La Route de Washington Irving – Itinéraire culturel Européen, 2000.
George Borrow (1803–1881) : The Bible in Spain, 1843. (en particulier les chapitres 9, 10, 12, 15, 16, 17) ; et, éventuellement : The Zincali, 1841, Romany Rye, 1857.
José María Gutiérrez de Alba : La Tapada,Novela tradicional, Séville, 1846.
Federico García Lorca: Romancero Gitano, 1928.
–––––––––––––––––– : Poema del Cante Jondo, 1931.
––––––––––––––––––: Llanto por Ignacio Sánchez Mejias, 1935.
Manuel Álvarez López : Romances de Andalucia, Servicio Municipal de Publicaciones de Alcalá de Guadaíra, 1973–1983.
Juan Fernández Lacomba : La Escuela de Alcalá de Guadaíra 1800–1936 y el paisajismo sevillano, Alcalá de Guadaíra, 2002–2005.
Manuel Ríos Vargas : Festivales Flamencos « Joaquín el de la Paula », Alcalá de Guadaíra, 2003. (MRVff)
Francis Wollf : L’appel de Séville, Vauvert, Au diable Vauvert, 2011.
David Fauquemberg : Manuel El Negro, Fayard, Paris, 2013.
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VOIR
Francisco Rovira Beleta : Los Tarantos, (1963). Chant du cygne de Carmen Amaya. Début d’Antonio Gades.
Carlos Saura: Flamenco, (1995). Tourné dans l’ancienne gare de Cordoue à Séville. El Farruco y fait son numéro en compagnie de son petit-fils, Farruquito. D’autres grands noms se produisent, dont Chocolate, Paco de Lucía, Tomatito et la Fernanda de Utrera.
––––––––––– :Flamenco Flamenco, (2010) reprend le flambeau et témoigne de l’évolution du genre. Farruquito et Paco de Lucía y figurent.
Tony Gatlif : Vengo, (2000).
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ÉCOUTER
Outre les YouTube ® et autres bandes son ou vidéos en ligne, signalées ici ou non, et à défaut du contenu des bandes non exploitées actuellement en possession des ayants droit de David George et de Donn Pohren ou aux mains d’autres anciens de Morón :
Alcalá de Guadaíra en la Historia del Flamenco. 2 CD : MARITA 10 A114, disponibles en Espagne. Collection d’enregistrements avec textes, à partir d’archives privées inédites. Indispensable. Nous avons introduit dans cet ouvrage quelques-unes des pièces chantées ou récitées qui y figurent.
Canal Sur Flamenco Radio.
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LE BLOG
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WHO IS WHO SÉLECTIF
Les « El Gordo-La Paula », des Alcores :
El Gordo, (José Fernández Torres), à l’origine du genre dit Soleá de Alcalá, époux de La Paula (Paula Franco) qui aurait figuré aux côtés de Carmen Amaya. Huit enfants. Oncle de La Roezna. Grand-oncle de Juan Barcelona, (1906 – 1974), cantaor, fils de La Roezna.
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Ont marqué l’histoire du cante jondo d’Alcalá : Leur troisième fils : Joaquín el de la Paula(Joaquín Fernández Franco), El Rey de la Soleá, 12 02 1875 – 10 06 1933, oncle de Manolito et de Juan Talega, d’Alcalá de Guadaíra. Il n’y a pas, à ma connaissance d’enregistrement de sa voix actuellement disponible. Un de ses fils, Enrique, a créé la saeta d’Alcalá 5[1]Le courant ne devait pas bien passer entre cousins et voisins : voir sonnet 29. Voir aussi, pour l’appréciation artistique le dernier alinéa du quatrième lien.
http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=38glASxrdk4
http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=_d_dtvYda0M
http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=RgVPmBCrhvw
Leur petit-fils (fils d’Agustín, l’aîné) :Juan Talega(Juan Agustín Fernández Vargas) 1891–1971, de Dos Hermanas.
Leur petit-fils (fils de José, époux de Maria Cruz ‘La Fragua’, sœur du père d’Antonio Mairena) :Manolito el de María (Manuel Fernández Cruz), 14 07 1904 – 25 10 1966.
http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=Jy6ID_ZHox4
Le cousin Antonio Mairena (Antonio Cruz García), 07 09 1909 – 05 09 1983, de Mairena del Alcor. Seigneur et maître de tous les genres. Clef d’Or en 1965. Grand théoricien autant que praticien et vulgarisateur, a donné au flamenco puro 6[1]Voir Soleáet Festivals. ses lettres de noblesse nationales et internationales. Le seul à avoir réellement écrit et enregistré.
http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=reKYUMC4rMg
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Les « cousins » Flores, Amaya et Montoya Diego del Gastor (Diego Flores Amaya) 15 03 1908 – 07 07 1973. Le guitariste de Morón. Génie hors commerce à l’état pur. Son art et son nom survivent dans ses neveux et petits-neveux.
http://www.flamencoweb.fr/spip/spip.php?article94
http://www.youtube.com/watch?v=Ti0AvRnVIms&feature=player_detailpage
Lola Flores(María Dolores Flores Ruiz) 21 01 1923 – 16 05 1995. La faraónade Jerez. Un grand-père Gitan. Homonyme.
http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=Lto14yDe5XA
https://www.youtube.com/watch?v=MQxcIwi4Pvg
El Farruco (Antonio Montoya Flores) 1935 – 1997. De Madrid. Phénomène de la danse. Ses descendants et sa famille perpétuent son nom et son art au plus haut niveau.
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La danse hier
Carmen Amaya 02 111913 – 19 11 1963. Inégalable. Avec ou sans castagnettes.
http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=GP3Gho5qe4Y
http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=EwVODokMJYo
La danse aujourd’hui
Cristina Hoyos (Cristina Hoyos Panadero) 13 06 1946. Créatrice du Museo del Baile Flamencoà Séville. Voir notamment Bodas de Sangre(1981) et Carmen (1983) de Carlos Saura.
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Les extranjeros d’hier
John Fulton, 1933 – 1998. Américain, peintre et matador.
Donn Pohren, 1929 – 2007. Américain, guitariste, mécène du tablao Los Gabrieles, à Madrid (1964), puis de la Finca Esparteroà Morón (1965/6 – 1973/6).
http://antonicuevas.blogspot.com/2011/09/el-efecto-pohren-por-estela-zatania.html
Steve Kahn 1943 – 2018. Guitariste et photographe américain.
http://www.foroflamenco.com/fb.asp?m=310894
George Krause. Photographe américain.
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et d’aujourd’hui
Jean Migrenne. Traducteur
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Le monument d’Alcalá
Joachim de la Paula
Bernardo de los Lobitos
Antonio Mairena
Juan Talega
- William Blake, The Tyger, Dylan Thomas, Do Not Go Gentle… - 7 juillet 2024
- John Donne : Lettres, Être et amour - 1 juillet 2022
- Un Américain à Séville (1) - 4 juillet 2021
- Un américain à Séville - 6 novembre 2019
- Un américain à Séville (5) - 6 septembre 2019
- Un Américain à Séville 4 - 4 mai 2019
- Un Américain à Séville (3) - 3 mars 2019
- Un Américain à Séville (2) - 4 janvier 2019
- Quintan Ana Wikswo et Margo Berdeshevsky - 5 mai 2018
- BAL(L)ADES EN IRLANDE - 6 avril 2018
- John Donne : Lettres, Être et amour - 26 janvier 2018
- Un Américain à Séville, 2 - 3 décembre 2017
- Du Dialogue amoureux - 16 octobre 2017
- Un américain à Séville : Annexe 1 - 5 octobre 2017
- Un américain à Séville : annexe 2 - 4 octobre 2017
- Alicia Ostriker, choix de poèmes traduits et présentés par Jean Migrenne - 30 juin 2017
- James Emanuel : poèmes traduits et présentés par Jean Migrenne - 26 juin 2017
Notes