A person brought to death by grief
cannot see the sky
cannot hear bird song or children’s voices
A person brought to death by grief
cannot breath and speak
cannot fell the sun
A person brought to death by grief
lives stooped by heartache
in a house where firebrand lie scattered
The One Who Holds The Heavens Up
who sends us dreams and life
has given us the gift of words
to bring comfort and care
to recall for the grieving
the beauty of this peaceful place
the beauty of our continuance
Roberta Hill (Oneida)
My soul was at risk.
I struggled
Towards hurt,
Towards healing,
Towards passion,
Towards peace
Norman Scott Momaday (Kiowa)
Il n’échappera à personne que de nombreuses auteures Indiennes révèlent, à travers leurs écrits, les différents traumatismes que les individus et les communautés Indiennes ont hérité d’un passé génocidaire et colonial. Il semblerait que des femmes de diverses générations, comme Deborah Miranda (Esselen), Esther Belin (Navajo), Kimberly Blaeser (Anishinaabe), Eden Robinson (Haisla), ou encore Betty Louise Bell (Cherokee), grâce à leurs livres, symboliquement guérissent les blessures du passé. Pour ce faire elles racontent les voyages et les tribulations de leurs protagonistes. La trame est narrative. Elles disent les conséquences de la perte des territoires, des changements technologiques ou écologiques, du changement des rôles joués par leurs membres au sein des communautés. Elles disent le racisme qui pèse, le souvenir des pensionnats pour Jeunes Indiens qui arrachés à leur famille subissaient abus sexuels et autres mauvais traitements. Elles évoquent la stérilisation systématique des femmes Indiennes dans les hôpitaux au début du 20ième siècle, les taux de chômage et de suicides élevés sur les réserves. Elles rappellent les déchets nucléaires entassés sur les réserves dont les eaux se retrouvent polluées, les épidémies qui décimaient les tribus, le massacre des espèces animales et végétales dues « au progrès » tel que conçu par les occidentaux. Elles disent l’alcool qui détruit, la haine de soi inculquée par les enseignants non indiens aux enfants des réserves, mais aussi la fierté lucide d’être Indien. Elles font naviguer le lecteur entre tragédie et beauté, entre chagrins et joies, entre désespoir et force de survie. Trouver la motivation et rester convaincu de devoir être qui l’on est, quand on subit les vexations constantes de la culture dominante est une gageure, il faut courage et force spirituelle. Il faut avoir compris aussi à quel point la société dominante est malade, raison pour laquelle elle conduit les sociétés tribales Indiennes vers un déséquilibre dont, si l’on n’y prend pas garde, elles ne pourraient plus se remettre.
Le mot guérison dans un contexte occidental fait référence au rétablissement de la santé. Dans un contexte Indien, guérison signifie rétablissement de l’équilibre interne comme externe. Le seul corps et sa santé n’ont pas de légitimité réelle, le collectif, le communautaire, l’environnemental, le cosmique, sont toujours à prendre en compte dans ce système tribal Indien. Par le biais des fictions et des poèmes, les auteures constatent l’existence continue du colonialisme dans les communautés Indiennes où pourtant le sens de la survie et de l’espoir permet qu’elles se maintiennent et se perpétuent, malgré tout. Les traumatismes profondément enracinés, trouvent leur origine dans les familles et dans les communautés, ils dérivent directement des tentatives gouvernementales d’éradiquer les populations et de faire disparaître les cultures indigènes en adoptant diverses politiques et diverses lois capables de briser l’organisation sociale tribale. La définition du mot trauma dans le dictionnaire dit qu’il s’agit d’une blessure psychique, spécialement celle causée par un choc émotionnel dont la mémoire est refoulée et demeure non guérie. Cette émotion violente influe sur la personnalité du sujet et entraîne des troubles durables ayant des retentissements sur l’ensemble de la communauté. Linda Hogan (Chickasaw) dit; “ L’histoire est notre maladie. Je m’en souviens quand je pense à ce que nous ont légué le système des missions et le processus de la colonisation : diabète, dépendance aux drogues ou à l’alcool, obésité, dépression, violence domestique, racisme… Qui a encore besoin d’un colonisateur – nous pouvons désormais nous faire du mal sans l’aide de personne! C’est ce que Bonnie Duran et Maria Yellow Horse Brave Heart appellent désordre postcolonial ou encore trauma historique. Nos histoires personnelles sont de courtes versions de ce que nos tribus ont eu à souffrir. Pourtant raconter les histoires est le remède pour guérir le peuple, pour guérir l’Histoire à un plus large niveau (révisionnisme rampant), et guérir l’ambivalence qui nous ronge». Ces histoires racontées, ces poèmes et fictions, expriment l’urgence qu’il y a à maintenir les connexions entre les membres des tribus avec leurs traditions et leurs mythes. La littérature procure aux auteurs un lieu de guérison pour eux-mêmes, pour leurs familles, leurs communautés et tous les peuples Indiens d’Amérique. Deborah Miranda témoigne : « Bien des lecteurs sont submergés par l’émotion quand ils nous lisent. Et j’ai vraiment constaté pendant mes lectures que cela va dans le sens de la guérison, le voir se produire est un moment magique pour moi. » Cheryl Savageau (Abenaki) quant à elle dit : « L’apaisement, la guérison, passent par l’expérience (collective ou solitaire) de savoir que l’on n’est pas le ou la seule à avoir souffert, que ce qui est écrit, ce qu’on lit, correspond à une expérience vécue dans sa propre chair de lecteur, que l’on peut en parler, l’exprimer. Cela commence par l’acceptation de soi en tant qu’Indien. Voir qu’il est légitime d’être ce qu’on est, ne plus se considérer comme un sous humain, avoir des droits et contester les stéréotypes véhiculés comme autant de propagandes visant à dénigrer l’indien, à le ridiculiser, voilà une première étape vers un bien être retrouvé au cœur de son identité ».
Le souvenir, le récit des événements, fondent le processus de guérison. Il s’agit aujourd’hui non plus de soigner les personnes ayant subi les mauvais traitements ou ayant vu massacrer leurs villages, il s’agit de guérir les blessures de l’âme. Le chagrin, la rage, l’accablement sont intergénérationnels. Le trauma se transmet comme inéluctablement. Le traitement consiste en soigner aussi bien les ancêtres que les vivants afin que les enfants des vivants n’aient plus à porter le poids du génocide, de l’esclavage, de l’acculturation, n’aient plus à souffrir de la haine de soi parce qu’éternel perdant, n’aient plus à ressentir ni honte ni rage à se voir ignoré, méprisé, à voir son image déformée grotesquement… Le processus de guérison est un voyage qui requiert des individus capables de résoudre les problèmes du chagrin et du désespoir d’abord en eux-mêmes puis au sein de leurs communautés. Les auteur(e)s Indien(ne)s sont parmi ceux-là. Les voix féminines Indiennes sont une partie essentielle du processus de guérison, les femmes ayant traditionnellement le rôle de raccommoder les accrocs dans le tissu social de la communauté. Ce n’est qu’après la seconde moitié du vingtième siècle que ces voix féminines ont pu émerger, au sein d’un milieu dominé par des éditeurs masculins qui voyaient dans les ouvrages écrits par des femmes, peu de valeurs littéraires. Les Indiennes qui écrivaient au 19ième siècle ou début du 20ième, ont bien souvent du passer des compromis afin de plaire aux éditeurs et aux lecteurs blancs. Mourning Dove en est un exemple éclatant. Son roman Cogewea fut publié en 1927. L’auteure ne reconnaissant pas son livre tel que publié, écrit une lettre de protestation à son éditeur pour lui signifier que les changements qu’il s’était permis n’étaient que des manœuvres de basse-cuisine ! Nombreuses sont les auteures Indiennes qui ont vécu ces expériences de réécriture par un éditeur peu scrupuleux. Aujourd’hui, au 21ième siècle, ces auteures Indiennes comme Joy Harjo, Gloria Birds, et bien d’autres expriment chacune et collectivement la conscience qu’elles ont en tant que représentantes des communautés Indiennes, elles affirment une position de résistance vis-à-vis de la société et des standards littéraires dominants. Ce faisant elles encouragent et autorisent de jeunes auteurs Indiens à emboîter leurs pas et poursuivre cette lente et longue opération de guérison. Dire, montrer, se souvenir des atrocités commises, des pertes subies, des épreuves endurées au sein des communautés permet que reste fort l’espoir que le futur sera serein.
Mais avant d’en arriver à une expression parfaitement libre, les auteurs Indiens en général, pendant deux siècles auront adopté le registre de l’autobiographie, seul moyen d’être lus et édités. La confession chrétienne et l’histoire de l’autobiographie en occident mènent à la conclusion d’un je impossible à saisir, nous dirigent vers la voie sans issue de la mosaïque et de la discontinuité du soi. La conception cyclique du temps fait que les Indiens dans leurs récits autobiographiques se voient rejouer le passé tout en le renouvelant. Leurs expériences racontées mettent à jour un je qui s’insère dans le tissu uni de la communauté. Leurs expériences racontées réévaluent le bien fondé du passé tout en l’ouvrant à d’autres possibilités futures. Les sociétés dominantes aujourd’hui se structurent selon une idée du progrès qui légitime la relation modernité/colonialisme. Pour le dire autrement le temps vu comme linéaire va dans le sens du processus historique consistant à conquérir et assimiler, sinon détruire les populations vivants sur les territoires obtenus par la force. Ce mouvement est considéré comme innovant, et autorise la classification des êtres humains en catégories plus ou moins primitives, plus ou moins civilisées. Au contraire des canons occidentaux, les Indiens proposent une conception du soi qui prend sa source dans un contexte social marqué par des expériences historiques et différents points de vue épistémologiques comme ontologiques. Les auteurs Indiens se sont approprié un modèle occidental destiné à assurer la survie, la longévité de leurs récits. Ils utilisent ce modèle en tant qu’individus dans le but de guérir les blessures historiques infligées pendant le violent procédé de colonisation accompagné de ses conséquences négatives. Ce mot « healing », selon moi, est aussi teinté de résilience, résilience permise grâce à la force de survie des communautés tribales. S’approprier l’écriture, la langue Anglaise et les canons littéraires était le gage d’une survie à l’échelle collective, en tant que nations Indiennes. Mais temps et espace sont liés, et selon la conception cyclique du temps, raconter pour les Indiens c’est aussi dire l’espace, la terre, l’environnement. Raconter c’est dire la façon de se mettre en relation avec l’autre, avec l’Autre. Cela suppose et comprend tout ce qui est relation avec soi, à savoir les humains mais aussi les animaux, les plantes, les rivières, les éléments, et aussi les entités non incarnées, sans réalité physiques. Raconter cette relation, raconter sa terre au travers de ses propres expériences, c’est déjà faire travailler le potentiel de guérison au sein d’une communauté.
Dans un contexte Indien, le soi n’existe qu’en relation avec une histoire, un héritage culturel véhiculé par la famille, une communauté, un territoire, la vie elle-même, et avec des valeurs de complémentarité plutôt que de compétitivité. Ce sont tous ces paramètres conjugués qui définissent une identité, qui n’a rien à voir avec une appartenance raciale, ou avec la « pureté du sang » ; cette identité et ce soi devraient être compris en termes de souveraineté. La capacité à guérir est au sein même de ce système qui ne confond pas revitalisation, inclusion, avec contamination et perte d’authenticité. La guérison est désormais au cœur de la vie Indienne, vie faite récit, récit-guérison comme un rituel est guérison. Le langage en organisant un ordre repousse le chaos. « Healing » comme le comprennent et le vivent les Indiens c’est une médecine, un pouvoir, une aide destinée à restaurer l’équilibre du tout. Dans ce tout, vit le sujet en relation. L’aide et la médiation viennent du langage, de la prononciation ou de l’écriture de paroles qui transforment et font que chacun agit en accord avec ces paroles devenues siennes. La parfaite conscience de sa position, de sa situation, de son appartenance au monde réclament pour le bien et la santé, pour l’équilibre et l’harmonie, que des actions éthiques s’en suivent. Guérir c’est dire stop à la tendance générale qui mécanise les vies humaines. Cette tendance est une maladie. La guérison au travers de l’écriture biographique telle que les Indiens la pratique est possible car elle met à l’écart une certaine conceptualisation du soi. Les auteurs Indiens s’efforcent d’écrire pour des audiences variées, Indiennes ou non. Ils cherchent à éveiller les consciences aux problèmes rencontrés par leurs communautés en essayant de montrer l’interrelation qui existe entre les mondes et les cultures sur la planète. Ils veulent aussi proposer des alternatives aux paradigmes hégémoniques qui menacent la vie sur terre. Autrement dit les auteurs indiens doivent construire un ouvrage capable d’être lu à différents niveaux. Adopter le genre autobiographique n’était pas un symptôme d’une quelconque assimilation mais bien le procédé grâce auquel son représentant chargeait le narratif d’un double sens, élargissant et subvertissant le code du genre pour réaffirmer les valeurs de la communauté Indienne réduite à la réserve et à la marginalité.
Depuis une quinzaine d’année, les auteures Indiennes ont conscience de leur rôle. Gloria Bird (Spokane) dit : « pour comprendre la direction que prend la société il faut regarder les femmes qui donnent naissance et qui élèvent la génération à venir. » Louis Owens, (Cherokee/Choctaw), suggère que le thème du souvenir (re-membering) c’est-à-dire la reconstruction du passé, est aussi l’occasion pour les Indiens de se redécouvrir et de se reconnecter avec leurs cultures. Mais cela implique pour chaque Indien de faire face au chagrin. La réponse apportée par Eden Robinson (dans Monkey Beach) est d’abord de faire sentir combien il est important que les Indiens s’acceptent connectés à des esprits, capables de communiquer avec un autre monde à l’intérieur de ce monde, ce que la culture dominante ignore en le ridiculisant de ses sarcasmes. Dans son Faces in the Moon, Betty Louise Bell fait évoluer son personnage, Lucie, en la faisant communiquer avec la nature, en lui faisant prendre conscience de comment et combien la rouge terre d’Oklahoma a de pouvoirs puisque la couleur rouge chez les Cherokee signifie surmonter ou encore vaincre. Le rouge apparaît dans tout ce qui s’élance : le châle d’une danseuse, les plumes des oiseaux ; dans tout ce qui est offert : les bonbons, les rubans… Rouge est bénéfique, Red is beautiful, être Indien est une fierté. La grand-mère de Lucie qui lui apparaît en rêve, qui apaise et guérit, est associée à l’oiseau rouge, symbole de l’indianité. Dans le livre revient sans cesse cette phrase : “Oiseau rouge où étais-tu parti?” Tout au long du roman nous voyons Lucie souffrir mais petit à petit elle se met en situation de pouvoir surmonter le chagrin, de comprendre la beauté et la force des cycles qui se perpétuent et dont elle doit être un relais pour que les générations futures demeurent rouges, indiennes et heureuses de l’être, non par simple réflexe d’orgueil, mais en en ayant compris toute la beauté.
« Les cœurs ne sont pas que des pompes » dit Roberta Hill, et parvenir à surmonter l’amertume, l’immense somme du chagrin, est aussi une façon de proposer une alternative au paradigme occidental de « nouveauté ». Guérir de la perte subie à cause du long passé colonial, c’est recréer un territoire mental, récupérer ce territoire volé en l’écrivant. Ecrire c’est se reconnecter avec les lieux qui ont fait ce que sont les communautés. Guérir c’est « être de retour chez soi”. Kim Blaeser et d’autres auteures Indiennes savent lutter contre les souffrances de la déportation, de l‘exil, et par la poésie se reconnectent comme elles reconnectent le lecteur avec la terre des ancêtres, celle qui a vu évoluer les communautés. Dans Absentee Indian, Kim Blaeser bien qu’absente de sa réserve Anishinaabe parce qu’enseignant à l’université de Milwaukee dans le Wisconsin, embrasse une vie double, et rend palpable, présent, le territoire de ses souvenirs. Elle s’enracine au sein de sa communauté même si éloignée géographiquement, elle parle de ses proches : « “Finding their reflections / harbor mine / I become comfortable / with the story of doubleness / learn survival this way. / Another Y2K Indian / writing the circle / of return”. Leurs réflexions partagées/ hébergeant les mienne/je suis bien/à l’aise avec l’histoire d’ubiquité/j’apprends le principe de survie. /Une Indienne du bug de l’an 2000/écrivant le cercle/ du retour.
Esther Belin déclare qu’écrire lui apporte une forme de réconfort, parce que l’écrit témoigne de sa croissance, d’une évolution de la situation pour elle en tant qu’indienne et donc pour toutes les communautés Indiennes. Esther apporte directement des informations historiques et anthropologiques dans ses textes : « Je veux me faire l’interprète de ce que les générations de mes parents et grands-parents ont vécu. Ecrire est un don, et je retourne le don en forme de cadeau vers mon peuple et les communautés Indiennes ». Son dernier livre très remarqué, From the Belly of My Beauty, raconte des histoires du point de vue Indien qui contrent les versions officielles de la société dominante, ce qui restaure l’équilibre global des relations entre les différentes sociétés et cultures. Le but est de reconnaître, de surmonter les traumas tout en honorant le passé des familles, qui bien souvent ressemble à une suite d’épreuves et de naufrages où sans cesse la survie s’impose. Il s’agit de chanter cette survie, de célébrer une forme de quête et de la partager pour parvenir à une guérison générale. Cette guérison selon Leslie Silko (auteure de Cérémonie), passera par l’adoption de stratégies sociétales qui oseront tourner le dos au mode économique dominant. Celui-ci menace la diversité, il est suicidaire, il interdit la survie des peuples premiers tout autour de la planète alors que ceux-ci incarnent la responsabilité et la conscience de devoir maintenir des relations saines avec les eaux, les animaux, l’air, les plantes, les forêts et la terre. Ce travail de guérison est nécessaire aussi longtemps qu’un groupe d’humains empoisonne les corps, les cœurs, les esprits et les instincts en les polluant de soi-disant informations qui encombrent l’effort collectif pour la survie du tout. Tout compris comme somme de ce que porte et nourrit la planète terre.
Silko propose donc de construire une société selon les anciennes traditions qui mettent en avant la cohésion des communautés, la co-existence au sein d’une hétérogénéité harmonieuse, avec pour valeur fondamentale la responsabilité par rapport à notre mère la terre et nos parents, valeur éclairée par le sens du merveilleux. Le but à atteindre est de vivre dans un monde de beauté comme celui évoqué dans les chants Navajos performés lors des cérémonies de guérison. Voilà pourquoi il faut relayer les démarches Indiennes. Si elles retrouvaient, au sein de leurs communautés un véritable équilibre (grâce à leurs auteur(e)s et artistes entre autres), ces démarches pourraient bien être les modèles pour les civilisations décadentes en perte d’humanité, ne pouvant plus désormais rien d’autre que de laisser peurs et paranoïa régner sur les esprits…Vous avez dit guérison ? Et si la guérison des traumas subis par les peuples Indiens pouvait conduire à la guérison de tous peuples vivant sur terre… Et si…
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