Vent sur le sable.
Ce que dessinent les nuages
se reflète sur les gorges,
chemins de chair,
où, secrets, des oiseaux
de sang et d’air,
nous entraînent vers le premier jour.
Vent sur le sable.
Emportés par le souffle,
et la danse invisible
d’un homme pour les siens,
délestés, nos rêves flottent,
aspirant dans le ciel,
la force de l’incendie blanc,
qui les écrira.