Frédéric Tison, Vesper
C’est comme cela que règne le soir
Au loin, dans le ciel, versant ses arènes
Noires et ses derniers soleils.
Ta lampe est une étoile plus pâle
Ton visage un automne plus frêle
Sous la voûte où dérivent les êtres sombres.
Touche de ta main le soir qui vient
C’est ainsi que se brisent les miroirs.
(Poème inédit, 2013.)