Et elle s’introduit en moi pour entendre les cris écho sur la bastille elle croit en la victoire en pensant à l’ avenir
Dans l’attente je marche et chacun de mes pas repousse la frontière bientôt il n’y a plus d’ombre midi est au soleil
De notre terre d’accueil dont l’heure est à la paix je ferme alors l’écran court-circuit dans l’ordi et passe à autre chose
Science-fiction que je hais j’avoue aimer l’avenir puisqu’il n’y a plus de guerre mais plein de beaux enfants
Nos filles les adoptent qui veulent vivre en Syrie aller jusqu’en Iraq et moi je me souviens j’étais jeune au Liban
Les combats terminés je ne reste pas couché retourne à mon moulin pour en tourner la roue il n’y a plus de poison dans l’eau de la rivière
Et celle de la pluie je n’en ai plus besoin car le sang ne pisse plus et les rues de nos villes sont calmes comme mon village
Chance de nos heures nouvelles nous jouons de nouveau dans l’air de la paix nos mains forment des cercles et moi je me souviens
Je fabrique un panier pour cueillir ma lavande couleur de vincent et forme un beau bouquet à l’odeur de la gloire
Quand ils m’ont regardé le jour de la victoire j’ai rangé mon carnet et j’ai sifflé guillaume c’était l’heure de minuit
Je touche à l’impossible pas tué par la fatigue puis retourne à la vigne où j’emmène ces soldats qui ont gagné la paix