S’attendre à tout (sur Sénèque)
Que l’âme se tienne prête au combat, que jamais elle ne craigne l’inévitable et toujours s’attende à l’incertain.
Que l’âme se tienne prête au combat, que jamais elle ne craigne l’inévitable et toujours s’attende à l’incertain.
... si « l’œil écoute », cela ne suffit guère d’être la mauvaise conscience de son temps, allons plus loin !
Quant à la satiété morale, elle transporte clairement du côté du sublime.
... la poésie n’a que faire des pourquoi.
... alors que Mallarmé tient le musicien à distance, Baudelaire, dans une soumission apparente, surprenante, se sert de lui pour se rapprocher de ses arcanes propres.
... on arrive à cette hypothèse que la poésie, depuis le début, est ce qui nous aide à naître.
Il y a dans cette économie esthétique quelque chose de dostoïevskien.
« Ecrire est un acte de défi né du besoin de survivre »
Tandis que le langage a lieu, qu’y a-t-il de plus à jouer ?