La poésie de Sam Hamill
Bush – aucun décompte des corps
transportés chauds et bien vivants…
vers des prisons glaciales en terre étrangère, situées on-ne-sait où
pour être soumis à on-ne-sait-quelle torture.
Bush – aucun décompte des corps
transportés chauds et bien vivants…
vers des prisons glaciales en terre étrangère, situées on-ne-sait où
pour être soumis à on-ne-sait-quelle torture.
J’avance en aveugle avec pour clarté cette flamme intérieure
L’œil candide, il déploie les filets de son érotisme en tous sens.
... tout ce que la narratrice peut faire pour son enfant mort, c’est de « lui construire une cathédrale de mots » et de lui composer une messe des morts.
La poésie de Jorge Najar n’apporte aucune réponse, bien au contraire. Elle explore les questions...
... ces pages qui, toile ou filet, retiennent quantité d’éclats...
Je vous en prie, je vous en prie rappelez-vous
La nuit sombre et sans fin que les vivants subissent...
Et se battre contre ces bras qui ont poussé sa flamme sourde en enfer.
Mi ricordo
que la vérité est toujours si prévisible que
rien ne vaut la fiction.
Miguel Ángel Bustos, né à Buenos Aires en 1932, disparu sous la dictature militaire en 1976